Sur le blog de chroniques
Médaille d'or 2015 des jeux multi-joueurs selon BenzaieTV; voilà de quoi mettre la puce à l'oreille. Et pour tous les curieux souhaitant s'essayer au jeu, foncez-y: c'est une bombe.
Rocket League, c'est un croisement insolite entre du football et des voitures tout terrains; capables de bondir sur leurs ressorts tout en enclenchant leurs boosters. Le but ? Envoyer la grosse baballe dans les buts adverses, par tous les moyens imaginables.
Mais par tous moyens, nous entendons: vols planés, reprise de volley, dérapage, ricochet aérien, culbutage de voiture ennemie, triple salto arrière, vrilles, tonneaux…
Ce qui -sur le papier- ne ressemble qu'à un soccer game devient ainsi un Mad Max du sport automobile. Sorte de Trackmania sur un stadium, Rocket League joue la carte du fun et de l'irréalisme avec ses tirs aux but spectaculaires à rendre jaloux Zlatan Ibrahimović. Un grand bol d'oxygène comparé à tous les clones de jeux de sports qui s'écoulent chaque année (FIFA, PES, NBA…).
Aux commandes de vos bolides, quelques combos sont à connaître pour le pilotage; cependant, rien d'insurmontable. La prise en main est rapide, intuitive, avec une courbe de progression immense dès lors que l'on se frotte au multi-joueurs. Aussi gonflé à l'adrénaline pour les champions qu'ébouriffant pour les spectateurs, Rocket League pourrait bien devenir une des grandes références de l'e-sport en 2016.
VERDICT
Level design: 5/5
Jouabilité: 5/5
Graphismes: 4/5
Musiques: 3,5/5
Rocket League a tous les ingrédients d'un jeu vidéo réussi: bon gameplay, bon gamedesign, durée de vie surprenante, polyvalence du multi-joueur, prise en main quasi-immédiate. On se surprend à jubiler tel un supporter fiévreux dès que l'on envoie ses premiers tirs au but, avec un panache qui s'accroît tout au long de l'expérience de jeu. Intuitif, défoulant et immersif. Que demander de plus ?