La série Paper Mario souffre d'une réputation d'inconstance depuis pas mal de temps. A l'heure de commencer un nouvel épisode, se pose donc la question "Sera-t-il des bons ou des mauvais Paper Mario?".
Origami King, c'est une histoire toute simple d'un prince en origami qui veut plier le monde à son image, et d'une princesse qui s'allie à notre plombier préféré pour conserver la platitude de l'existant. C'est un monde coloré, simplifié, enfantin presque, qui donne une légèreté certaine à une situation pourtant bien sombre. Ce qui toutefois n'empêche pas quelques moments d'émotion (mais ne poussons pas non plus, ce n'est pas incroyable même dans ses bons moments).
Côté gameplay, un monde en papier (très joli) à explorer, et des combats au concept un peu original. Les ennemis sont sur une sorte de multi-roue (un Rubiks Disque si l'on veut) dont on peut faire tourner un niveau ou faire glisser une tranche, afin de réussir à aligner les ennemis dans une forme que nos armes permettent de toucher optimalement.
C'est plutôt sympa, et ça demande un peu de réflexion parfois. Sauf que non, dans les faits c'est plutôt très simple, et même si l'on se trompe le jeu reste très très facile. Seuls quelques boss demandent de réellement prêter attention à l'ensemble de la roue, et calculer précisément les déplacements à effectuer. Cela reste un plutôt bon moment, mais très répétitif.
Pour le reste, le monde chaleureux, les personnages amusants et les décors en papier mâché de très belle facture sont appréciés, mais cela reste un petit jeu à côté de ce qui peut se faire. Si l'on sait à quoi s'attendre, on peut s'y détendre sans prétention pour les quelques heures qu'il durera, mais si l'on s'attend à un grand jeu, on risque la déception.