Putain Squall mais tu va arrêter de chialer et te bouger le cul ?!

Très déçue de ce Final Fantasy après le 7. Forcément, les graphismes étaient à l'époque bien plus beaux que son prédécesseur et je me rappelle avoir été littéralement soufflée par la vidéo de présentation. Mais le gros point négatif est le scénario : trop mou, des personnages inintéressants ou qui manquent en consistance et des putains d'incohérences :

Et surtout, si on accroche pas au personnage principal, on est dans la merde pour bien rentrer dans une histoire (en l’occurrence ici un ado timide, qui a peur de s'attacher aux gens, qui tente jamais que dalle lorsqu'il faudrait - avec sa chère et tendre Linoa (Putain osef quoi !).

Sinon, pour le système de combat, je préférais encore une fois celui du 7, offrant carrément plus de challenge, avec des boss quasi-imbattables.
Ah oui, le bestiaire de Final Fantasy 8 est plus que riquiqui aussi. Croiser des pauvres poissons des plages ou des larves des forêts niveau 100 c'est juste useless...

Puis y'a des moments que j'ai vraiment trouvé chiants : dans l'espace, les rêves de Squall et de ses potes, des scènes trop longues (du genre on attends 6 secondes, le perso bouge son bras, il tapote du pied, et enfin ils ouvrent une fenêtre de dialogue. En vrai s'ils avaient passés tout ça, j'suis sûr que le jeu serait 50% plus rapide.)

Des quêtes frustrantes comme les cartes, où il faut perdre certaines avec des gens particuliers pour les avoir toutes. Avec en plus des règles à la con, c'est vraiment pas donné et perso, j'ai abandonné à la fin, car faut avouer que ça sert pas à grand chose non plus.

La fin m'a quand même bien fait marrer, un boss battu en 10 minutes chrono et une cinématique qui encore une fois, bug avec l'aspect entier du jeu. Au moins ça m'a permis de me dire "WTF ?" et je sais que j'y jouerais plus jamais...
Enfaite, je suis assez strict avec ce jeu, c'est pas qu'il est si mauvais que ça, mais lorsqu'on sort un chef-d'oeuvre avant, c'est difficile après de faire encore mieux malheureusement.