Pierce Brosnan is Ian Fleming's James Bond 007 in Nightfire

Can one movie speak of the both adventures Moonraker and You only live twice?
NO
But the video game Nightfire does !
Pierce Brosnan is Ian Fleming's James Bond 007 in Nightfire!

Ce discours vous rappelle une publicité des années 60 pour la rediffusion en un programme de Thunderball et You only live twice? C'est normal, c'est un pastiche de votre serviteur!
Nightfire vous semble une aventure du célèbre espion alliant l'aventure spatiale de Moonraker et les bureaux d'Osato dans You only live twice? C'est normal, c'est un remake des deux film par EAgames!

Mais un remake intéressant.
Pour contextualiser, Nightfire est la suite d'Espion pour cible - le lien étant établi par le personnage de la torride Zoë Nigtshade - une aventure originale mais reprenant le lieu commun (deux fois bien nommé) de l'île déserte en tant que repaire de l'ennemi de Bond.
En cela, Nightfire est novateur car il fait le pari fou d'adapter en les modernisant mais en restant dans la fibre des volets de l'époque avec Brosnan deux aventures de Sean Connery et **Roger Moor**e, permettant le désir initial des bondmaniques de voir 007 aller dans l'espace.

C'est un quasi sans faute pour ce jeu très réussi qui allie gadgets (montre-laser, téléphone portable-lance-harpon, lunettes à différents modes de vision), séduisantes James Bond girls et, dans le mode multijoueur les meilleurs personnages de la saga ( Oddjob, Requin, Renard, Elektra King, Xenia Onatopp, Scaramanga, Golfinger, Pussy Galore, Baron Samedi) et décors cultes ( Fort Knox, un casino, par exemple).

Quasi sans faute car, aujourd'hui, ce jeu a bien vieilli et va surtout plaire aux nostalgiques, permettant entre autre de se créer ses parties face à des BOTs contrôlés par l'ordinateur, les renommer, ne pas se prendre la tête avec des décors confinés et dirigistes. Les graphismes sont à porter pâles devant ceux des jeux d'aujourd'hui, avec une mention spéciale pour Pussy Galore et pour Q absolument impossibles à reconnaître.
Quasi sans faute aussi car qui dit modernisation et remake dit que Requin, l'homme aux mâchoires d'acier, devient Garbage, athlète noir sans aucune particularité physique, et que Hugo Drax devient Rahael Drake, jeune mafioso latino plus en vogue qu'un esthète à la dérive vieux et shooté à la Bible. On aurait certainement préféré conserver ces deux personnages incontournables de l'univers bondien.

Univers bondien qui se trouve élargi par la reconstitution parfaite d'un autre film d'espionnage signé M. James Cameron, remake américain de La Totale de M. Claude Zidi, j'ai nommé True Lies: les missions du film de Cameron et du jeu Nightfire s'ouvrent sur le même décor autrichien enneigé: est-ce un bien, est-ce un tort que ce lien entre deux grandes oeuvres d'espionnage?
Un bien, sachant que l'on ne perd pas pour autant l'esprit 007, le jeu offrant à plusieurs reprises des astuces d'infiltration caché supposant l'usage d'un gadget ou d'un moyen détourné qui confirme que **plus que Brosnan, VOUS ÊTES JAMES BOND 00**7!

En conclusion, un double remake daté avec quelques menus défauts mais procurant un plaisir de jeu et de 007 incomparable, nourri d'autres mythes de l'espionnage.