Zonzon, subst. masc. : Bourdonnement, bruit confus.

Laurent Bouhnik est un bon cinéaste qui a le mérite d'avoir réalisé au moins deux bons films : Select hotel et surtout l'excellent Q. Mais sans trop savoir pourquoi, rien dans Zonzon ne poussait à l'optimisme béat (affiche, casting... tout interroge) et c'est avec une certaine appréhension que l'on envisage sa découverte en 2022, qui plus est quand on se remémore 5 minutes peu glorieuses que l'on avait aperçues en zappant lors de sa première diffusion sur Canal+. Craintes confirmées rapidement, hélas.

Malheureusement, Zonzon est bien le mauvais film de prison voire le très mauvais film tout court, que l'on suspectait. Pas grand chose à sauver du naufrage. Les acteurs sont TOUS exécrables, à part peut-être François Levantal, dont le surjeu habituellement rédhibitoire trouve sa juste place ici. Triste.