C’est toujours aussi bon enfant, idiot, drôle et innocent.

Après des années de bons et loyaux services (et surtout, d’innombrables gaffes), l'inspecteur Frank Drebin vient tout juste de prendre sa retraite. A peine a-t-il eu le temps de rendre sa plaque et son arme que ses anciens coéquipiers font appel à lui pour les aider à coincer un dangereux criminel qui s’apprête à commettre un attentat.


Troisième (et dernier) opus de la franchise "The Naked Gun" où David Zucker (après s’être occupé des deux premiers films) cède sa place de réalisateur à Peter Segal, un spécialiste de la comédie US, puisqu’on lui doit entre-autre La famille Foldingue (2000) & Amour & amnésie (2004). Si les ZAZ n’ont pas écrit le film (en dehors de David Zucker), ils restent néanmoins coproducteurs, ce qui permet de nous assurer que cette énième suite reste dans le même registre que les précédentes.


Ce nouvel opus démarre sur les chapeaux de roues avec un hommage aux Incorruptibles (1987) avec cette mémorable scène d’ouverture avec la descente d’escaliers et les landaus, le mexicain avec sa tondeuse à gazon, les gangsters, le président, le pape, le djihadiste et le préavis de grève des postiers. Ce qui nous surprend une fois plus ici, c’est la facilité avec laquelle ils parviennent toujours et encore à nous surprendre et à nous faire rire.


De la banque de sperme au clin d’œil de Thelma et Louise (1991), du séjour en prison (douche, cantine et parties de baseball) en passant par la cérémonie des Oscars (les innombrables gags et la remise des prix avec l’extrait de la comédie musicale sur Mère Teresa ou encore le clin d’œil à Jurassic Park (1993) avec « l’expérience malheureuse dans une maison de retraite » avec "Geriatric Park", sans oublier de la séquence musicale avec Pia Zadora).


Alors que l’on pouvait s’attendre au pire, comme cela est généralement le cas avec des franchises qui semblent ne plus vouloir finir. D’autant plus que les « ZAZ » ne faisant plus partie des scénaristes, il y avait fort à craindre que cette énième suite soit en deçà des précédents et force est de constater que ce n’est absolument pas le cas. C’est toujours aussi bon enfant, idiot, drôle et innocent. C’est toujours un bonheur indicible d’y retrouver Leslie Nielsen, aux côtés de George Kennedy et de la plantureuse Anna Nicole Smith (Skyscraper - 1996).


S’il n’y aura jamais eu de 4ème opus à la saga des "The Naked Gun", il est important de souligner que Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité ? (2000) n’a aucun rapport, ni de près ni de loin avec cette saga. Il s’agit simplement d’un titre trompeur et mensonger pour tromper le spectateur (du fait que Leslie Nielsen soit en tête d’affiche).


(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2021)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


« - Comment vas-tu mon garçon ? J’suis inquiète, ils sont gentils avec toi ?
- Oui, comme on peut l’être avec un hétérosexuel en prison. J’sais pas combien de temps j’vais résister. Maman, parle-moi de Tania.
- Tania ? Ah, elle change pas. Même bouche pulpeuse, poitrines orgueilleuses et fermes, jambes fuselées, splendides fesses rebondies et des oreilles délicates qui attendent qu’on leurs mordillent le lobe. »


Mes autres répliques


La franchise au complet :
Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? (1988) ★★★☆
Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991) ★★★☆
Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (1994) ★★★☆

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le 9 mai 2021

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RENGER

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