Avant de devenir un des X-men,Wolwerine a eu une vie contrariée dés l'enfance. Le préquel peut commencer et le scénario s'ingénue à poser les axes de la mythologie du mutant à savoir sa lutte fratricide avec Victor, sa transformation physique motivée par le gouvernement ainsi que l'arrivée de François-Xavier pour préserver ces hommes ou femmes marginalisés.Le film, se concentrant plus sur le matériau dramatique que sur les effets spéciaux, ce X-Men Origins: Wolverine se laisse bien suivre et certains personnages qui se dressent sur la route de cet anti-héros plus souvent utilisé et manipulé ont bel et bien cette touche Marvel qui touche et captive le spectateur. Hugh Jackman et Liev Schreiber, tout aussi charismatiques l'un que l'autre, portent le film en campant bien leurs personnages tourmentés et impulsifs.Or l'intérêt majeur est comment ce préquel fait le lien entre le passé de Wolverine et le pourquoi de la présence de François-Xavier à ses côtés. Des développements nécessaires pour cerner la méfiance pathologique de Wolverine envers le système (comme les Américains envers leur gouvernement fédéral) pour proclamer sa singularité et prôner la libre-entreprise ( ce fameux individualisme U.S). Au delà d'être un mutant, Wolwerine est aussi donc trés américain dans son fonctionnement pas si extraordinaire.