D'un Z qui veut dire Zéro
Brad Pitt en Zorro qui "sauve" l'humanité de zombies qui ont visiblement trop écouté "Jump" de Kris Kross (oui, ceci est une référence merdique), le tout sous créatine, tout en visitant le monde entier, façon guide du Routard... ou presque.
Si l'on s'attendait à une adaptation du roman, on peut passer notre chemin. Si l'on s'attendait à un film de zombies/infectés (vaste débat) façon Armée des morts ou 28 jours plus tard, on peut la aussi passer notre chemin. Si la première partie du film est "bien" menée (arrivée de l'épidémie, jusqu'à l'évacuation vers les navires), le reste, à savoir la quête du patient zéro et la découverte du remède, est vraiment très mal maîtrisée. Les grandes scènes d'actions pêchent à cacher le scénario chaotique et les errances de la réalisation (Cf. l'épisode de l'avion). On sent clairement le changement de réalisation dans le montage, les coupes drastiques dans les rush et le résultat final, fort décevant. On ne s'attache pas aux personnages, la tension est quasi inexistante et rares sont les moments forts.
Le principal tour de force de World War Z est, en fait, de proposer un film de zombies sans zombies, ou presque, vu l'absence totale de sang... Bref, c'est limite un film pour toute la famille de 7 à 77 ans, pour peu que l'on supporte la caméra "parkinsonienne" de Marc Forster.