7 ans après sa sortie, Wonder Woman a déjà beaucoup vieilli. Pas au niveau des effets spéciaux, plutôt au niveau du propos, le féminisme bon teint consistant à déchirer sa robe pour pouvoir faire de grands mouvements de jambes.
L'histoire se passe durant la 1ere Guerre mondiale, et Wonder Woman, qui vit sur son île peuplée uniquement d'amazones, prend brutalement conscience de l'existence du monde extérieur avec l'arrivée d'un pilote d'avion (Steve Trevor - Chris Pine). Elle décide de se confronter au monde extérieur pour tuer Arès le dieu de la guerre.
Bref, deux enjeux tirent le film. Comment va évoluer la relation entre Wonder Woman et son pilote ? Va t-elle trouver Arès ? En réalité on s'en fiche un peu, le ressort principal étant de confronter Wonder Woman à la société victorienne de Grande-Bretagne, patriarcale au possible. Il en ressort un côté "Visiteurs" pas désagréable mais jamais transcendant. Surtout, il cale le féminisme du film tout en bas de l'échelle, puisque dans ce contexte historique et géographique, il est difficile de ne pas faire mieux !
Wonder Woman tue Arès, le pilote d'avion se sacrifie, on s'en fout un peu tant le film n'a jamais su nous faire croire à la romance avec Trevor.