Le Girl Power façon DC

Mal aimé par la critique parfois à tord avec Batman V Superman et parfois à raison comme avec le très mauvais Suicide Squad, le DC Universe jouait gros avec Wonder Woman pour la suite de son univers mais malgré cela les studios Warner n'ont pas hésité à confier ce fardeau à un personnage de super-héroïne (un genre de film plutôt raté par le passé), de surcroît réalisé pour la toute première fois par une femme. Dans son ensemble Wonder Woman reste dans la continuité du DCU et de l'esthétique mis en place par Snyder. Graphiquement le film reste dans une teinte très grisée et désaturée, symbole du pessimisme et de la détresse qui envie le monde en particulier sur cette période si noire qu'est la première guerre mondiale, mais aussi dans la mise en scène avec des scènes de combats toutes aussi épiques et représentatives de la puissance divine de Wonder Woman. Si les enjeux se veulent moins tortueux et plus simplistes que dans dans Batman V Superman, il n’entravent en rien la force émotionnelle du film et le profond humanisme que dégage le personnage de Wonder Woman, dépoussiéré et iconisé d'une très belle manière.
On constate cependant que le ton du film lorgne un peu plus du côté de l'humour pour répondre aux attentes d'un public formaté par le model Marvelien. Un humour qui, certes, aère le film et se trouve toujours justifié, mais réduisant au passage la limite avec le MCU. Attention à ne pas franchir la ligne qui banaliserait complètement le DCU.

Ma critique complète sur mon blog: https://mesmotsen169.blogspot.fr/2017/06/wonder-woman.html