Viva la vulva
7
Viva la vulva

Documentaire de Gabriele Schweiger (2019)

Se réapproprier son corps et en finir avec les tabous et les diktats.

A l’ère de #MeToo, la parole des femmes se libère et Viva la vulva (2019) dresse un constat amère (mais pas nouveau), à savoir, la condition des femmes, les tabous et les diktats liés à leurs corps et plus particulièrement, à leur organe génital.

Gabriele Schweiger (Penissimo - 2022) revient sur la façon avec laquelle la représentation des femmes à travers l’Histoire a toujours été censurée ou dissimulée. De même que dans les théories scientifiques, l’organe génital féminin a toujours été pensé, réfléchi et imaginé par les hommes, à tel point qu’aujourd’hui encore, on a trop souvent tendance à confondre vulve et vagin (ce sont deux choses différentes).

Le film évoque aussi la représentation du clitoris qui, pendant trop longtemps est resté sous silence, même pendant les cours de SVT (avec pour conséquence que bon nombre de filles connaissent mal son existence et les privera plus tard d’une connaissance parfaite de leur corps et de leur plaisir).

L’organe sexuel féminin est toujours victime de tabou au sein de notre société, là où le sexe masculin est surreprésenté (le sang menstruel en est le parfait exemple, toujours caché, jamais montré, comme s’il s’agissait de la pire chose sur Terre, la preuve en est avec les publicités pour les protections périodiques, représentées par un liquide bleu, car c’est bien connu, les règles ne sont pas de couleur rouge). Il est aussi question de l’emprise des hommes sur la sexualité féminine (à travers l’excision) et de la représentation de la vulve et ses soi-disant standard de beauté (avec pour conséquence, que certaines femmes se retrouvent à faire de la nymphoplastie, une opération des petites lèvres).

Le documentaire de Gabriele Schweiger est intéressant en soi, mais on n’y apprend rien de bien nouveau. Dans le même registre, il est préférable de voir Mon nom est Clitoris (2020) de Lisa Billuart-Monet et Daphné Leblond.

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER
4
Écrit par

Créée

le 17 déc. 2023

Critique lue 13 fois

RENGER

Écrit par

Critique lue 13 fois

D'autres avis sur Viva la vulva

Viva la vulva
270345
1

Celui qui se plaint que sa femme est frigide est une mauvaise langue !

Celui qui se plaint que sa femme est frigide est une mauvaise langue !Bon déjà, le titre racoleur décevra ceux qui s'attendaient à se rincer l'oeil... Trompeur !Les femmes resteront d'éternelles...

le 25 oct. 2023

2 j'aime

Viva la vulva
RENGER
4

Se réapproprier son corps et en finir avec les tabous et les diktats.

A l’ère de #MeToo, la parole des femmes se libère et Viva la vulva (2019) dresse un constat amère (mais pas nouveau), à savoir, la condition des femmes, les tabous et les diktats liés à leurs corps...

le 17 déc. 2023

Viva la vulva
XipeTotec
7

Critique de Viva la vulva par XipeTotec

Voilà un documentaire bien plus intéressant que je pouvais l'appréhender, craignant d'entendre surtout des choses déjà sues ou évidentes. Déjà parce que les intervenantes sont très variées, d’Ovidie...

le 15 sept. 2023

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 21 juin 2022

35 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

17

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

24