écriture en mousse et cabotinage

Us est un film qui m'a déçu, qui m'a même énormément déçu. Même si on m'en avait rendu des avis mitigés, j'espérais tout de même passer un moment intéressant pour la simple et bonne raison que j'aime bien Jordan Peele et que son film précédent, Get Out m'avait laissé une impression très positive. Malheureusement et c'est sans aucune joie que je le dis, je n'ai pas du tout aimé Us. Pire que ça, je l'ai même assez détesté pour des raisons qui plus heureusement, j'arrive très clairement à définir.


Pour commencer cette critique, je dirais que Us m'énerve particulièrement parce que je trouve qu'il a un prémisse génial que je vous invite à lire seulement si ça ne vous gêne pas de ne pas sauter dans un film sans rien en savoir, honnêtement, on vit bien sans et franchement, cette critique est écrite au fil du film alors c'est votre problème :


Dans les milliers et dizaines milliers de tunnels, grottes, stations de métro ou centre commerciaux désertés par l'homme, rôdent nos doubles, figures difformes et grotesques de nous même, aussi nombreux que nous, sombrant de plus en plus dans une folie due à l'enfermement et aux ténèbres. Ils sont tout autant de doubles dont on ne soupçonne pas même la présence jusqu'au jour où ils décident de remonter à la surface pour prendre nos places.


C'est gé-nial, on dirait du Junji Ito, on dirait tellement du Junji Ito que je suis allé vérifier si c'était pas une adaptation de Junji Ito (c'est pas du Junji Ito mais tout de même, on dirait du Junji Ito).


Junji Ito.


(Lisez Spirale, merde.)


La thématique du Doppelgänger, mélangée à celle de ce qui se trame dans les profondeur oubliées du monde, c'est un mariage terriblement heureux. C'est la peur de l'indicible, de l'inconnu, c'est la peur du môme face à la pile de vêtements sur sa chaise, cette pile qui, à mesure qu'on la fixe, ressemble de plus en plus à une parodie d'humanité, difforme et immobile qui n'attend qu'une chose : qu'on la quitte des yeux pour sévir. Ce genre de thématique vient frapper dans des peurs très instinctives et profondément viscérales. Malheureusement, de ce prémisse pourtant extrêmement aguicheur, le film n'en fera pas grand chose de bien grandiose et c'est bien pour moi une déception profonde : réussir à faire si peu avec une idée si bonne. Utiliser un aussi bon croisement de thématiques pour en faire un produit aussitôt vu, aussitôt oublié alors que j'ai l'intime conviction que mis entre les mains, TRÈS notamment, d'un meilleur scénariste (Jordan Peele himself, ici, hein) ou après le simple passage d'un script-doctor, ça aurait pu être grandiose.


On dit que dans un spectacle comique que c'est qui compte le plus, c'est les cinq premières minutes et c'est très vrai et c'est aussi très vrai pour le cinéma et on peut dire que pour moi, les cinq premières minutes d'Us ont été une douche froide quasi instantanée avec l'apparition immédiate d'un des plus gros problème du film : l'écriture des personnages avec un florilège d'éléments qui font que l'on y croit pas une seconde avec pour commencer :


La gamine presque totalement muette parce que... oui. Qui se tire à la première occasion où ses parents éclatés tournent littéralement le dos et qui va sur une plage plongée dans les ténèbres puis dans un genre de maison hantée qui aurait terrorisé n'importe quel gamin même en plein jour mais attention en mode décontracte, randonnée en plein air avec orage démoniaque en fond.


Pour moi ça a été une sortie directe du film : Pour les parents débiles, ok, je veux bien faire des concessions, ça se tient, y'en a partout mais très sérieusement, c'est quoi cette gamine ? Qui a écrit ça ?


(Jordan Peele. Merci.)


Peut-être que j'ai eu une enfance très particulière mais moi, à huit ou neuf ans, j'avais peur du noir, des étrangers, de m'éloigner de ma mère à plus de 14 mètres dans un lieu public et j'avais cette petite tendance qui me poussait à m'exprimer verbalement. Bref, je n'arrive pas à croire que cette enfant existe dans le monde réel et le fait est que si elle s'était perdue ou aurait été attirée vers la maison, cela aurait totalement supprimé le problème mais c'est un problème qui je le reconnais est peut-être juste le mien alors passons mais gardons ce premier élément désagréable en tête pour enchaîner sur un genre de générique très long avec plan sur lapin sur fond sonore de ce qui se veut être un genre de chant occulte et oppressant mais qui donne surtout pas mal mal au crâne pour arriver sur notre petite famille plus clichée tu meurs :
Papa est un sacré lurons, il est lourd mais tout de même adorable et il n'aime pas les gros mots. Fifille ne veut plus suivre les directives familiales et elle veut apprendre à conduire mais avant tout elle aime son portable. Enfin fiston... porte un masque de Chewie, un T-shirt Jaws, sans doute parce qu'on peut pas être subtil tous les jours et adore jouer avec un briquet, ce qui n'inquiète absolument personne comme dans toute famille normale et quant à maman, c'est la petite fille du début du film.


De la même façon, que je ne crois pas en l'existence de la petite du début, je ne crois pas plus en celle de cette famille qui ne semble vraiment pas s’inquiéter d'avoir un fils qui combine obsession pour le feu et pour les masques (qu'est ce qui pourrait mal se passer) et fait preuve à l'écran d'une absence quasi-totale de la moindre complicité ou de quoi que ce soit qui nous ferait sentir que très justement, c'est une famille.


Je passe volontairement, sur l'après-midi plage en famille, la même, précisément la même plage où maman a vécu un terrible traumatisme, plage où ça ne la gène quand même pas trop d'y retourner (maman convaincue en deux répliques de papa qui devait avoir +4 en charisme grâce à son short à fleur) après-midi pendant laquelle on rencontre « couple d'amis avec temps de vie dans le film très très limité », personnages très caricaturaux avec leurs deux gamines modèle basic-snap-dumb-girls. Un après-midi donc où fiston s'éloigne et fait peur à sa mère qui se met à voir des signes bizarres dans les mouettes et les frisbee qui tombe sur les serviettes de pages.


D'ailleurs le film, est très étrange dans la gestion de ses symboles qui sont souvent confus comme les nombreuses références qui sont faits aux verset Jeremy 11:11 (oui, c'est pour ça que ça revient dans le film un peu tout le temps), verset qui nous dit, merci Wikipédia : « C'est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : Voici que je fais venir sur eux un malheur auquel ils ne pourront échapper. Ils crieront vers moi, et je ne les écouterai pas. » et c'est bien mais... ça ne donne pas beaucoup de clefs. D'autant plus que nous le verrons, la thématique biblique n'aide pas du tout à la lecture du film, c'est même plutôt le contraire, ça le rend encore plus confus.


Finalement, on retrouve fiston après une belle crise d'angoisse et le soir même, maman doit avouer à papa son terrible traumatisme et... attendez, keu-wa ?!


On parle d'un couple ensemble depuis au minimum quinze ans vu l'âge de leur plus jeune fille et en plus d'un couple qui a une maison de campagne aux abords de ladite plage. Comment ça n'a pas pu arriver sur le tapis avant ? C'est très sincèrement mathématiquement impossible et une fois de plus, le film semble nous assener un violent coup de bien fort dans le fondement en nous disant qu'il n'y pas moyen de rentrer dans lui (en tout bien tout honneur, de rentrer dans le film, quoi). Mais bon, le spectateur cinéma n'a pas la chance de pouvoir faire pause sur sa copie acquise de manière parfaitement légale, pas plus qu'il n'en aura pour ramasser les morceaux de la logique éparpillé au sol car patatatra (je tente de effets spéciaux, n'hésitez pas en m'encourager dans cette voie avec des dons de bonne grosse moula) le courant se coupe et les ennuis commence après quarante minutes pas folichonne mais courage, il reste tout plein de film pour voir de bonne chose.


Ah ! j'y ai cru.


Les doubles sont là et ils arrivent dans un plan, il faut le dire, ultra classieux : quatre silhouettes sans visages éclairées de dos, figées dans une solennité mortifère et c'est beau et c'est glaçant parce qu'il faut bien l'avouer, lorsque le film se décide à faire quelque chose de visuellement fort, il y arrive et c'est rageant parce que c'est trop rare. On passe rapidement, les doubles pénètres dans la maison vu que Kevin Mccallister n'était pas là pour organiser les défenses (je me permets de faire la blague parce que le film le fait aussi), la petite famille est capturée, face à ses doubles et d'emblée les règles les concernant sont confuses. Maman 2 (le double) dit qu'elle a eu la même vie que Maman 1 mais dans une forme incroyablement viciée et cruelle. Papa est... simiesque et je vous prie de croire qu'il n'y a rien de raciste dans le fait de dire ça, c'est juste qu'il s’exprime et agit littéralement comme un gorille (ce qui me fait penser que qu'entre ça et son rôle dans Black Panther, je soupçonne l'agent de Winston Duke de se foutre un peu de sa gueule. Pourtant, avec ses bras de la taille de mon torse, il a pas mal la classe !). Fifille est tarée, sans plus de développement ou relief que ça et fiston semble avoir pris un peu trop goût au fait de jouer avec les allumettes et là on peut se poser la question de la constante dans tout ça et c'est très simple : il n'y en a pas. Là où le double pourrait être une expression surannée des obsessions de son original jusqu'à ce qu'elles deviennent auto-destructrices et c'est le cas de fiston et pour quelques autres, ce n'est finalement pas le cas. C'est un peu au « comme ça arrange » qu'un double a tel ou tel comportement sans que ça n'ai plus de sens que ça et c'est dommage, dommage et incompréhensible mais passons (encore) car la confrontation aux doubles amène pour moi le second gros défaut du film après son écriture : le jeu des acteurs.


Dans Us, ça cabotine, ça cabotine à balle, ça cabotine comme rarement on le voit et pour une simple et bonne raison : jouer la folie, jouer des psychotiques, c'est très difficile ou plutôt c'est très difficile de rester effrayant sans jamais tomber dans le Goofy. Et là, c'est la gamelle, celle où on s'étale de tout son long avec le sac de courses dans les mains, direct sur les œufs. Si on retire les interprétations de maman (la pourtant pas mal talentueuse Lupita Nyong'o) qui aurait pu beaucoup mieux s'en sortir sans la directive de prendre une voix affreusement rauque et celle d'Elisabeth Moss (presque aussi douée que Scientologue, c'est dire qu'elle est pas mauvaise du tout) qui avec son visage bonhomique nous livre des tronches psychotiques terrorisantes ; pour toutes les autres, c'est assez risible à base de sourires figés assez pathétiques et c'est à peu près tout. Ça fait court, film.


Et là, je vais me permettre d’ellipser à mort, parce qu'il ne se passe honnêtement pas grand chose de sensationnel : ça se tape avec ses doubles sans beaucoup de conviction et avec une violence retenue. (Pourquoi ? Mystère et boule de gomme, le film était Rated R). Prises de vue, éclairage et montage super usuel, peu d'envolées, du plein jour pour une tension absente. Des moments lunaires où la petite famille est plus occupée à faire des ptites blagues pour le public que par être un tout petit peu tétanisée par les horreurs qu'elle a subi et les meurtres qu'elle a elle même pratiqué, maxi best-off à la scène où ça regarde la télé oklm avec un cadavre de double encastré dans la table basse et le cadavre des deux meilleurs amis toujours gisant au sol (avec une petite blague parce que même en cas d'apocalypse il faut savoir rigoler en famille).


Au passage, je ne comprends rien au ton du film, tantôt volontairement Goofy tantôt qui se veut glaçant et qui dans les deux cas échoue bien justement parce qu'il essaie de faire les deux avec l'équilibre d'un oncle polonais sur un fil à linge un 31 décembre à 23h40.


Ça se tape, maman 2 kidnappe le fils de maman 1 pour l'emmener dans la maison fantôme où tout à commencé, on découvre le monde des doubles, un centre commercial et/ou une école sous terre cachée dans la maison fantôme... d'accord... avec encore de l'électricité et pas mal propre avec ça, parce que... oui.


Discours du double sur son humanité, sur le fait que ceux du dessus n'ont pas plus de légitimé qu'eux à vivre dans la lumière, que les humains auraient créer les doubles pour contrôler « ceux d'en dessous » (qui sont d'autres êtres ou d'autres doubles encore ? Aucune idée, le film n'en parlera pas plus que je ne le fais) mais que le double est un être sans âme et donc incontrôlable et donc abandonné par l'homme eeeeeeet ça fait énormément d'informations sans la moindre cohérence balancées alors le film a « l'intelligence » de tout lâcher dans une scène pour le coup de vrai tension et à la vitesse d'un Boeing 747 pour pas réveiller le spectateur. Ça se tape encore moment, maman 1 gagne et tue maman 2 et récupère son fils, ça s'éloigne en famille dans le soleil couchant et là, je vais me permettre de spoiler comme un bâtard mais j'assume parce que ça m'a scandalisé :


Plop twist : depuis le début maman 1 est en fait maman 2. Ce n'est pas clair ? Je vais expliquer : l'élément traumatisant de début de film pour maman, c'était le fait d'avoir croisé son double dans la fameuse maison hanté. Mais en fait, mes bons amis, le double a assommé la vraie petite maman pour la traîner dans les bas fond et prendre sa place. Pourquoi maman méchante ne se souvient pas de cette information ? Aucune idée. Pourquoi maman gentille ne s'en souvient pas plus ? Aucune idée. Pourquoi cet innommable merdier ? Parce que, grande surprise à celui qui lit cet interminable pavé : Us est un film à l'écriture médiocre et si je dois être plus personnel dans ce que j'en pense, j'en dirais même que c'est une écriture qui pue la merde, du genre où je me demande comment ça peut partir en production et comment ça ne fait pas plus gueuler notamment auprès des mange-merde de la presse dite spécialisée (vous savez, ceux qui sachent mieux que les autres).


Malgré une thématique géniale, le film se plante dans toute la longueur notamment en essayant de lier l'indicible de la thématique des tréfonds et du double avec des explications et une esthétique vraisemblable, je m'explique encore : Les doubles doivent se nourrir ? Ok (enfin ok, non, on pourrait s'en branler, j'ai pas besoin de savoir le régime alimentaire de Cthulhu pour y croire dans un récit), on prend des lapins et ça fait un gimmick sur le Rabbit Hole, ce qui est caché derrière les apparence. Mais comment sont-ils arrivés ici ? Avec quoi les nourrit-on ? Aucune idée. Pourquoi les doubles ont-ils de l’électricité ? Aucune idée. Pourquoi c'est tout propre chez eux ? Est-ce leur monde n'est qu'un reflet difforme du notre où les choses se passe sans notre logique ? Peut-être mais alors quitte à nous montrer beaucoup comme le fait film alors autant être un minimum clair. Pourquoi trop montrer et se faire poser trop de question sans réponses au spectateur là où le mystère ou les pures ténèbres aurait été de bien meilleur aloi ? A cause de la propension du cinéma moderne à vouloir tout expliquer parce qu'il suppose son public débile ? Possible.


Enfin, pourquoi le double de maman est le premier à avoir eu la bonne idée de monter les trois marches qui les séparent de notre monde ? Alors celle-là, je pense que même Jordan Peele n'en a aucune idée. Le film essaie peut-être de nous faire croire que c'est parce que petite maman serait la première à avoir été confrontée à son double et à ça je dis merde, sans émotion particulière parce que c'est juste un peu triste et c'est un film qui me rend un peu triste tout particulièrement parce que si un jour quelqu'un veut reprendre la même thématique pour en faire quelque chose d'au hasard au moins correcte, il devra payer de juteux droits d'auteurs et son œuvre sera jugée automatiquement comme « remake de ». Néanmoins, Us n'est pas un film entièrement à jeter. Certains plans sont magnifiques et/ou glaçants et la fin du film nous réserve une demi-bonette de toute beauté (effet de style qui prend son nom l'outil utilisé pour avoir le point fait sur deux éléments qui ne sont pas situés à la même distance focale, ces fameux plans souvent très beaux où deux éléments éloignés nous apparaissent sans pour autant être flous) et il faut saluer une implication que l'on sent réelle pour le meilleurs et malheureusement trop souvent pour le pire d'acteurs qui étaient, et dire le contraire serait faire preuve de mauvaise foi, convaincus par un film pour qui ils ont tout donné.


Est-ce que je recommande le film ? Non.
Est-ce qu'il est abominable ? Non plus.
Il est simplement incroyablement médiocre et ça c'est peut-être pire qu'une belle et bonne grosse nullité qui peut être au moins véritablement drôle et distrayante.
Je n'aime pas être déçu par un film et encore moins par un réalisateur que j'aime mais bon, à l'impossible nul n'est tenu et je souhaite tout de même voir Jordan Peele continuer à creuser son trous dans le cinéma de genre parce que quand on pond quelque chose comme Get Out, on est capable de faire au moins aussi bien et j'espère encore mieux

Korbensky
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le 31 mars 2020

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Korbensky

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