Le Miroir
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le 17 mai 2019
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Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
La nature des tensions psychologiques, diffuses, implicites, et la dialectique s'installant entre les deux femmes m'ayant échappé (sans parler de l'enfant que j'ai pensé délibérément étouffé !), je n'ai pu apprécier la temporalité parfois dilatée des plans-séquences et autres intentions de la mise en scène.
A posteriori en effet, deux visages d'une même figure janussienne, archétype du "féminin russe" traumatisé par la barbarie vécue sur le champ de bataille, l'un tétanisé organiquement, éthérée, cryogénisé (des sourcils de givre), l'autre dans la réalité, appelant énergiquement par tous les moyens à relancer la vie. Scène de procréation à trois troublante et épilogue émouvant, où Masha symboliquement s'approprie le masculin, le rôle géniteur au sein du couple: "il aura mon nez".
A revoir dans quelques temps.
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Créée
le 31 janv. 2024
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