Sur fond de rébellion adolescente en pleine période punk à la fin des années 70 en Norvège, un petit film anecdotique qui ne manque pas de charme, notamment dans sa volonté de ne pas trop en faire, d'éviter le pathos tout en montrant avec distance et humour que la douleur, le chagrin et la déraison font souvent bon ménage. Une double construction attend donc le jeune héros : celle de survivre à la mort de la mère tant aimée et celle de se bâtir face à un père anéanti par la disparition de sa femme, curieux éducateur libertaire et jouissif. Entre l'adolescent grimé en punk bagarreur et le père nudiste et beau parleur, le courant est alternatif. Il sera rétabli après bien des vicissitudes dont le réalisateur a le bon goût d'en faire ressortir le cocasse et le bizarre.
PatrickBraganti
5
Écrit par

Créée

le 17 juin 2012

Critique lue 427 fois

3 j'aime

Critique lue 427 fois

3

D'autres avis sur Une éducation norvégienne

Une éducation norvégienne
PatrickBraganti
5

Critique de Une éducation norvégienne par Patrick Braganti

Sur fond de rébellion adolescente en pleine période punk à la fin des années 70 en Norvège, un petit film anecdotique qui ne manque pas de charme, notamment dans sa volonté de ne pas trop en faire,...

le 17 juin 2012

3 j'aime

Une éducation norvégienne
lepetitbreton
6

Critique de Une éducation norvégienne par lepetitbreton

Ils sont peu nombreux, les films qui viennent de là haut, loin, quelque part au nord, dans ces pays où l'on parle une langue bizarre. Et souvent drôles. De cet humour décalé, souvent cru, qui offre...

le 18 août 2023

Une éducation norvégienne
Fatpooper
4

Hippunk

Il y a de bonnes intentions dans ce film, mais ça ne suffit pas à faire un bon divertissement. En effet, le scénario parle du deuil, mais aussi de l'adolescence, de la difficulté à se trouve rune...

le 4 juil. 2015

Du même critique

Jeune & Jolie
PatrickBraganti
2

La putain et sa maman

Avec son nouveau film, François Ozon renoue avec sa mauvaise habitude de regarder ses personnages comme un entomologiste avec froideur et distance. On a peine à croire que cette adolescente de 17...

le 23 août 2013

89 j'aime

29

Pas son genre
PatrickBraganti
9

Le philosophe dans le salon

On n’attendait pas le belge Lucas Belvaux, artiste engagé réalisateur de films âpres ancrés dans la réalité sociale, dans une comédie romantique, comme un ‘feel good movie ‘ entre un professeur de...

le 1 mai 2014

44 j'aime

5