Un joli petit bijou de cinéma japonais.
Nous débarquons dans une famille qui vit de ce qu'elle peut arrangeant le quotidien par des petits vols et de menus fretins. Entassés dans une pièce au nom de la grand-mère, vivant à 5 et gagnant une misère. Le couple de cette drôle de famille aperçoit un soir en rentrant chez eux une petite fille qui semble abandonnée et n'ont pas le coeur de la laisser à elle-même. Ils l'accueillent un premier soir et cherchent à la ramener à ses parents quand ils entendent des cris chez ses derniers et préfèrent la garder avec eux. Des mois passent et la petite fille découvre l'affection et l'amour familial. On ne sait pas bien qui unit quoi parmi ses personnages un peu cabossés, un peu tristes et pourtant très aimants, très en marge de la société. Un jour, ils se font remarquer par les services de police et cette routine éclate en mille morceaux, révélant le passif de chacun qui s'explique pourtant très justement, mais qui ne suffit pas, et modifiera à jamais la trajectoire de chacun.
Lent, contemplatif et en même temps sans laisser une minute d'ennui, Une affaire de famille éclaire sur une réalité peu drôle, on a envie de les aider, et d'entrée dans leur quotidien. Chaque personnage est attachant à sa manière et nous laisse un petit goût de revenez-y quand après 2H, les lumières se rallument.