Underworld 3 : Le Soulèvement des Lycans par Sheenay

Bon, il trainait sur mon bureau et je n'avais rien à faire. Heureusement. J'en suis sortie avec un goût âpre et une certaine envie de tuer le réalisateur. Notons que je n'ai pas vu le premier ou le deuxième Underworld, juste celui-ci. Attention, je raconte l'histoire.

Parlons du scénario. Il faut expliquer une guerre entre deux races. On pourrait assumer le côté "nous sommes une race supérieure" qui déclencherait une guerre, ou bien, parlons d'une sombre histoire d'intérêts. Non. Ce qui déclenche une fichue guerre, c'est une histoire d'amour impossible. Non, mais nooooon. Le concept est éculé depuis 1590 environ, c'est vous dire si ça date. Toute les péripéties de ce film sont prévisibles, risibles et stéréotypées. Par exemple, il n'y a qu'un seul noir, qui parle comme un homme des cavernes et qui va devenir le meilleur pote du héro pour pouvoir le conseiller dans sa vie de tout les jours. Cool. Mais le héro est un rebellz, il ne l'écoutera que peu de toute manière, mais merci, c'est gentil d'être là.
D'ailleurs, l'héroïne aussi est une rebellz, ce qui la mettra toujours dans la pire situation. Elle pourrait réfléchir un minimum, manipuler les conseillers, bref, faire fonctionner son cerveau de jeune femme, c'est pas parce qu'on est impulsive qu'on doit être stupide. Mais non. "Et que je vais pas aux réunions de vampires, c'est trop naze pour moi", "Et que je montre que je dois être tuée pour le bien de la communauté", "Mon papa, il me sauvera de toute manière."(Ou pas) et "Je fais ma crise d'adolescence."
Passons sur les personnages plats.

Les acteurs doivent avoir très facilement trois expressions qui se battent en duel. Les bestioles numériques ressemblent a...je ne sais pas trop. A rien ? Enfin.

Je n'ai pas aimé ce film. Je suis restée jusqu'à la fin car la seule chose que je n'arrivais pas à prédir c'était qui allait "gagner."
Personne.

Et il paraît qu'un 4 va venir pour 2012.
Naonnn.