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Avant garde
La scène d'ouverture avec le gros plan nous montrant la mutilation de l'oeil est une des scènes les mieux sensées que j'ai pu voir dans le cinéma avec le contexte de la période en art. Nous sommes en...
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le 11 mars 2011
33 j'aime
1
Quintessence du surréalisme cinématographique
Un homme affine un couteau, après les scènes sur une vie de couple difficultueuse s’enchaînent sans logique.
J’ai accordé une note à cette œuvre, mais elle est en réalité inestimable, tant tous les repères habituels sont déréglés (un récit, une logique, un propos, une temporalité - en effet, les indications chronologiques, comme huit ans plus tard, n’ont pour effet que de désarçonner) et car c’est davantage un apport culturel qu’un délassement. Luis Buñuel et Salvador Dali glanent l’inspiration dans leurs songes pour un court-métrage complètement capillotracté et ils l’agrémentent d’une saveur onirique. Le plan liminaire de l’œil qui se fait scalper est une allégorie de ce qu’éprouveront nos yeux, fustigeant toute perception oculaire normale et également une mise en garde scabreuse. Les philistins chercheront une explication à un film dont l’unique objectif a été d’ôter tout sens. Pourquoi doter d’un raisonnement à ce qui n’en a pas ?
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Écrit par
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le 25 mars 2024
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