Un chat pour la vie par Mots_Passants

Avec ”A street Cat Named Bob”, j’avoue que j’appréhendais un peu (beaucoup ?...) avoir droit à un film plutôt mièvre, trop ”guimauve”, trop ”puéril” mais je m’y suis lancée quand même.

Pourquoi ?... parce que je n’avais pas particulièrement envie de grand chose. Donc plutôt que lire ou dessiner (passe-temps qui viennent en tête de mes loisirs préférés), j’ai cédé à la facilité en choisissant une vidéo.

En effet, je n’avais pas envie de regarder un film avec des CGI (j’en peux plus de ceux-là, j’ai besoin je pense d’un petit sevrage), pas envie d’un vieux film, pas envie d’un polar (de ma part, ça change), pas envie d’un film d’animation (je n’en suis plus friande depuis un bon moment), pas envie d’une ”bluette”, pas envie non plus d’un ”drame” , les actualités à elles seules malheureusement suffisent bien assez à ce niveau là. 

J’ai donc opté pour cette histoire ”d’un homme et d’un chat qui ”mutuellement allaient se sauver la vie”. Je n’avais lu que ça.

J’ignorais même que le film était tiré d’une histoire vraie. Je n’avais (cela va de soi) bien entendu pas lu le livre autobiographique de James Bowen.

Excellente surprise qui fut inversement proportionnelle à la tiédeur que j’appréhendais ressentir.

Je ne veux pas raconter, à mon tour, le film pour laisser la surprise de la découverte à ceux, comme moi, qui ne connaitraient pas l’histoire mais cette rencontre qui va permettre au personnage principal une ”renaissance” (laquelle au départ peut apparaître comme bien improbable) est touchante.

Bien que les scènes attendrissantes ne manquent pas, on ne tombe jamais dans le pathos, ce que j’ai particulièrement apprécié.

Tous les acteurs jouent convenablement chacun leur rôle et le jeu de Luke Treadaway est à mon goût impeccable. Bob est bien entendu adorable, mais le contraire serait tout de même plus que singulier.

”A street Cat Named Bob” est un film qui n’avait certainement pas de très grandes prétentions, du moins sans doute, mais c'est un film qui donne du baume au coeur. De nos jours, c’est inestimable.