Comment se prendre un vent
Avec un peu de recul et d'esprit critique il est pertinant de se pencher sur l'utilisation outrancière des SFX dans le cinéma contemporain. T2 et Jurassic Park ont ouverts la voie du tout est possible et du prend ça dans ta face tellement c'est impressionnant.
Impressionnant Twister l'est et sur plusieurs niveaux d'ailleurs. Premier niveau, le visuel qui se permet tout, les maisons volantes, les vaches, les voitures...ceci est basé sur l'appui de vrais spécialistes des tornades ! Waoo !
Second Niveau, le fond du film. Là on touche un point important du ciné de divertissement. Entre chaque grosses claques du premier niveau (le visuel pour ceux qui suivent pas) il faut combler voie colmater un scénario qui était à la base un prétexte.
Dernier niveau : fusionnant les deux premiers niveaux on obtient alors la base de tout bon film X. Je m'explique, premier niveau le film te fait bander, second niveau on se fait chier avec une histoire ridicule et des dialogues ridicules. Il est préférable de répéter le va et vient (rôôh !) entre les deux niveaux le plus souvent possibles et le tour et joué.
Avec Twister et pour conclure, cette analyse s'applique parfaitement d'autant que dans le second niveau du film, se dissimule maladroitement une quantité de scènes et de dialogues à peine équivoques. Je m'explique, la tornade passe, le spectacle assure et le spectateur à tout raidi comme il faut, puis une fois passée ces mêmes personnages sont essoufflés, en nage et parlent souvent cul et performances diverses. il ne reste plus qu'à attendre la prochaine scène de cul.