Pour ceux qui aiment le jazz. L'intrigue, inspirée de Othello, ne pourrait être que prétexte à réunir le gratin du jazz, Brubeck et Mingus en tête. Il n'en est rien, le film développe une histoire assez machiavélique de manipulation lors d'une nuit de célébration d'un premier anniversaire de mariage. Un huis clos de plus en plus oppressant, cadencé par de splendides parties musicales, magnifié par un noir et blanc superbe. A propos de noir et blanc, on apprécie la façon on ne peut plus naturelle dont le film aborde le sujet des couples interraciaux alors que Hollywood y voyait alors principalement des problèmes.

Cinephile-doux
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le 28 août 2019

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