Tokyo Fiancée est le genre de petit film qu'on est ravi de pouvoir aimer. Ça ne casse pas trois pattes à un hamster, mais on n'est pas venu voir la suite de Hiroshima mon Amour ; juste un petit film de "gaijin" sur le Japon. Naturellement, on pourrait invoquer son droit à la méfiance, considérant le nombre de fumisteries bourgeoises qu'a engendré cette catégorie, bourrées de clichés gros comme des pandas et de personnages nippons interprétés par des Américains d'origine coréenne... l'épatant Lost in Translation n'ayant rien arrangé à la situation. Mais... ! Au jeu de l'exploration candide en terre étrangère, Tokyo Fiancée ne se plante miraculeusement pas, et nous autorise à l'aimer. Parce qu'être un petit film n'empêche pas une certaine ambition, son ambition semblait être ne pas trahir l'expérience originale ; et à ce jeu-là, il ne s'est pas planté. On n'attendait pas tant du réalisateur belge Stefan Liberski, habitué de Jean-Paul Rouve avec qui il a tourné une poignée de films assez oubliables, et parfait ignorant de l'archipel. Peut-être lui suffisait-il d'un matériau de base de qualité pour montrer de quel bois il se chauffe ? Peut-être lui fallait-il une amitié de vingt ans avec une figure populaire de la littérature française pour être enfin inspiré ?

Il est important de préciser que l'auteur de ces lignes n'est pas un grand amateur d'Amélie Nothomb : il n'est déjà pas super fan des romans sortant chaque année à la rentrée littéraire avec une précision de métronome, comme une boite d'épinard sortant de l'usine, imprimés en police 18 pour faire un grand format vendu dix-huit euros ; alors, quand c'est pour proposer à peu près le même bouquin que l'année précédente, et l'année précédente, et l'année précédente, ça l'emballe encore moins. La personnalité fantasque et lunaire de cette étrange petite bonne femme, ses accoutrements ridicules et ses grands yeux noirs hallucinés en font un personnage sympathique, certes, un peu comme la voisine vieille fille du 5ème étage, mais Nothomb porte en elle un égocentrisme parfois exaspérant tant il semble parfaitement inconscient : pour se faire une idée, il suffit de voir sa façon de se mettre en scène dans un reportage consacré à son enfance et tourné dans le Japon de l'immédiat après-Tsunami… Bref, il ne partait pas avec les meilleurs a priori.

Après tout, cet égocentrisme un peu autiste avait desservi la précédente (et deuxième) adaptation cinématographique de sa littérature, le vain et antipathique Stupeur et Tremblements réalisé par un Alain Corneau gâteux : racontant l'expérience catastrophique de la romancière dans une entreprise japonaise, le film, tout comme le livre, s'adonnait à une critique de ce milieu corporatiste et de ses employés sans remettre une seule fois en question la responsabilité du personnage principal (Nothomb, donc) dans cette débandade. Incapable de s'adapter mais déconnectée des réalités, elle s'attribuait ainsi le statut de parfaite victime, et proposait une image affreusement simpliste de l'esprit d'entreprise traditionnel. En bref, S&T était un mauvais film, et l'on avait le droit de craindre les mêmes tares dans Tokyo Fiancée, adapté de Ni d'Ève, ni d'Adam, autre roman encore plus autobiographique que le précédent. Il n'en est heureusement rien : contrairement à ce qu'affirme la critique de Positif, Tokyo Fiancée "renvoie" justement le personnage "dans l'impasse de son narcissisme". La charge reste bienveillante de bout en bout car le film n'a pas une once de méchanceté en lui (le fait que Stefan Liberski et Amélie Nothomb se connaissent depuis vingt ans a peut-être joué…), mais contrairement à l'héroïne de S&T, celle de TF, une fois arrivée au bout de son aventure mi-figue, mi-raisin, aura retenu la leçon : l'histoire d'amour entre les "gaijins" (étrangers) et le Japon, beeen c'est compliqué, et ces complications ne sont certainement pas l'oeuvre du seul Japon. Ce détail est capital. Parallèlement à ça, si l'on avait envie de donner de claques à Sylvie Testud dans le film de Corneau, on n'a qu'une seule envie face à la petite Pauline Étienne : la serrer dans ses bras, même si elle est parfois un peu bizarre.

Tokyo Fiancée repose tellement sur les épaules de son personnage principal que sans une actrice capable de teinter de candeur le narcissisme de ce dernier, et de rendre sa fantaisie accessible au spectateur, il n'aurait jamais fonctionné. Ainsi, s'il fonctionne si bien, c'est donc en bonne partie grâce à la toute aussi belge Pauline Étienne, vingt-cinq ans au compteur mais en paraissant dix-huit, fraîche et pétillante comme convenue. Fraîche + pétillante = frétillante (mot-valise déposé ce matin à l'INPI, hop), à l'image du film. Et tout à fait ce que doit être l'incarnation cinématographique d'Amélie Nothomb, à mi-chemin entre le physique ingrat de la version originale et le canon de beauté hollywoodien. Dans le rôle d'Amélie (ça ne s'invente pas), Pauline Étienne sourit, fait la moue, danse toute seule, minaude quand il faut, fait du vélo n'importe comment, s'étale dans les fougères, et déploie son désarmant naturel pour rendre communicatifs ses rires comme sa déprime de gamine gentiment dépassée par les événements. Par ailleurs, elle donne généreusement de sa personne, acceptant de se laisser coincer la langue dans un tentacule de poulpe vivant, et, à l'aise dans son corps, passant le quart du film toute nue (preuve qu'on n'est pas dans du cinéma américain : la scène la plus drôle du film l'oppose en "full frontal" à un vieil employé d'hôtel venant nettoyer l'eau du "onsen" sans la calculer). Sa coupe Playmobil est certes un tue-l'amour efficace, mais dans Tokyo Fiancée, Amélie n'est pas censée être un objet de désir : l'objet en question, c'est le Japon.

Objet de désir, donc objet d'affection. Dans Tokyo Fiancée, 80% du Japon est incarné par Tokyo la grande, cadre pittoresque, à la fois parfaitement identifiable et étrangement décalé, d'un itinéraire pastelle et aérien, amoureux et énamouré, doux-amer comme une première expérience amoureuse, et pittoresque comme son personnage-modèle. La casquette bouffante d'Amélie, ainsi que le reste de sa panoplie, trahissent très tôt les influences du film : on nage en plein hommage à la Nouvelle Vague, tendance Jules et Jim (où Jeanne Moreau portait d'ailleurs une casquette très proche) (puisqu'on en parle, Pauline Étienne y a de sérieux airs de Jean Seberg)… soit la France fantasmée par le Nippon francophile moyen, la France d'Alain Delon au top de sa classe, celle de France Gall (la chanteuse française la plus japonaise que l'on ait en rayon, dans le sens modèle hamster), celle des expérimentations candides et de l'insouciance polychrome. En résulte un film intégralement charmant, plein de malice, dont la légèreté pop, qui s'autorise même d'heureux instants de grâce, confère à l'existence de son héroïne l'esprit de liberté et de lévitation qui anime tout gamin ou gamine de vingt ans en quête de soi.

Peu désireux d'axer cette critique sur sa petite personne, l'auteur de ces lignes doit néanmoins préciser un détail important : comme Amélie, le Japon est pour lui une affaire personnelle. Comme elle, il est parti vivre au Japon à vingt ans. La moitié des décors tokyoïtes du film lui ont parlé, et il s'est retrouvé dans la majorité des situations décrites : les cours de français bricolés avec des Nippons pas foutus de prononcer des mots aussi élémentaires qu'"arbre" ou "œuf" ; les batailles de clochers dérisoires avec d'autres Français pas très partageurs (le Français aime être le seul et unique gaijin entouré de sa cour, davantage encore que l'Américain ou l'Italien, tirez-en les conclusions que vous voudrez) ; les moments d'exaltation furieuse aux côtés de jeunes Japonais qui vous donnent la fausse impression d'être vos nouveaux amis pour la vie ; les siestes plus ou moins contrariées dans le métro tokyoïte ; les courses aussi nocturnes que dépressives au "combini" (supérette) ; les moments d'égarement dans des coins louches du Tokyo underground ; la béatitude militante face à la vision transcendantale du Fujisan (Mont Fuji) ; l'amère confrontation au monde du travail, étape déterminante dans le rapport au gaijin au Japon (celui qui n'y a jamais vraiment travaillé ne le connaitra jamais vraiment, y eût-il vécu pendant vingt ans)… Cette connaissance intime lui permet, en toute humilité, de contredire certaines mauvaises langues accusant le film de proposer un Japon de carte postales, sans doutes induites en erreur par leur méconnaissance plus ou moins totale du lieu (paradoxe intéressant quand on y pense, et très contemporain).

Tokyo Fiancée présente Tokyo tel qu'il est : une fusion cryptique des fameux clichés "tradition" et "modernité", de virilité raide comme la justice et d'ambivalence vénéneuse, de retenue d'adulte responsable et d'outrance de puceau en chaleur, de célébrations glorieuses et de pathétique éclairé aux néons, de candeur touchante et de saloperie qui se tait, d'abscisses endormies et d'ordonnées désordonnées… et surtout, avant tout, un gigantesque microcosme hypnotique où l'on peut s'abandonner, et parfois se perdre. Tokyo Fiancée montre les deux facettes les plus convenues de la Babylone nipponne (la Babyponne) : d'un côté, la modernité, représentée par Shibuya, boîte de nuit géante, Mecque à pisseuses fashion, ruche à grandes gueules connectées, ses groupes d'amis sapés comme des sacs, ses salarymen biturés, ses noctambules nightclubbers, ses beatniks squatteurs, ses ganguro cramées aux UV et leurs blondes sœurs, ses touristes extatiques en toc qui se souviendront du voyage grâce aux photos ; de l'autre, la tradition, incarnée par le quartier résidentiel lower-class où vit Amélie, Tokyo rétro et populaire rempli de vieilles galeries marchandes généreuses en tout, de vieux mégatotems shintôs, de vieilles attractions un peu ringardes, de vieux cinémas pornos, de vieux théâtres de quartier où se sont formés les futurs stars du manzai, de vieilles cloisons de bois qui sentent l’immédiat après-guerre… tout y est. Comme les situations précitées, tout, dans Tokyo Fiancée, est d'une justesse admirable. On n'attend pas d'un tel film une perception unique et avant-gardiste d'un lieu tant de fois filmé ; on n'attend pas du Roland Barthes ; on attend simplement de l'authenticité, et Tokyo Fiancée en a à revendre. Ainsi, si Liberski a filmé un cliché comme certains critiques l'affirment, alors il s'agit du cliché le plus authentique du monde. Et si le Tokyo qu'on voit dans son film est un Tokyo de carte postale, alors le gaijin de vingt ans qui y débarque seul pour vivre l'aventure vit dans une carte postale géante.

On notera qu'un des charmes de Tokyo selon Tokyo Fiancée est le flou artistique qui entoure la période où se situe l'action – jusqu'à l'épisode Fukushima, bien entendu. Cette remarque ne parlera sans doute qu'à une poignée de nippophiles trentenaires et plus si affinité, mais quand Rinri demande à Amélie comment s'écrit son prénom, la première réflexion qui est venue à l'esprit de votre serviteur fut : "Ok, donc le film se situe avant 2001", c'est-à-dire avant la sortie du Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet… parce qu'au-delà de 2001, AUCUN Japonais de la génération de Rinri n'aurait posé cette question, tant le film a cartonné dans son pays. Et par la suite, Liberski semble entretenir ce flou : on ne voit qu'un seul téléphone portable, et encore, à clapet ; aucune référence culturelle ne vend la mèche ; personne n'utilise d'ordinateur… cette démarche, fût-elle involontaire, a pour effet positif d'extraire le décor d'une période fixe : à quelques détails près (mode vestimentaire, coupes de cheveux…), l'action aurait pu se situer en 1995. Il faudra fouiner sur le web pour en trouver l'explication : initialement, l'action de Tokyo Fiancée devait se situer aux alentours de 1989-1990, Amélie Nothomb ayant vécu les événements du film à cette époque… mais la tragédie de mars 2011, survenue alors que le film allait entrer en production, en décidera autrement, Liberski décidant, pendant la période de stand-by imposée par les circonstances, d'inclure le tsunami dans son histoire. Tokyo Fiancée peut donc être vu comme une exploration du Japon barbottant joyeusement entre 1990 et 2010.

Dans Tokyo Fiancée, le Japon, vue à travers les yeux d'Amélie, a deux visages : celui du Fujisan, et celui de Rinri, l'autre objet de désir d'Amélie, incarné très justement par Taichi "excusez-moi" Inoue, jeune musicien un peu beatnik et sans aucune expérience d'acteur dont le formidable naturel, conjugué à celui de Pauline Étienne, fait tout le sel de leur couple aussi typique qu'improbable. Quiconque a déjà entendu des Japonais parler français s'étonnera d'apprendre que l'acteur n'avait jamais prononcé un mot de notre langue avant le tournage : un détail qui rend sa performance d'autant plus appréciable. Considérant que la passion d'Amélie pour Rinri est aussi cruciale dans la réussite de Tokyo Fiancée que celle qu'elle a pour le Japon, l'alchimie entre les deux acteurs était capitale, et elle est bien là. Parce que si le Japon, face à la petite Française, est un phœnix, impassible et immuable, le couple qu'elle forme avec Rinri est l'incarnation charnelle de l'incompréhension qui est au cœur du film. Cette incompréhension, c'est celle, désespérément banale, qui a raison de la majorité des couples franco-japonais, et qui est résumée par une très juste réplique de l'héroïne, disant en substance qu'elle avait confondu son affection pour Rinri avec sa passion pour le Japon, idéalisé leur lien au nom d'une rêverie sotte, et que Rinri, de son côté, avait fait la même erreur avec elle, hypnotisé par l'image idéalisée de la Française qu'il avait calquée sur Amélie, fatalement "insuffisante". La majorité des couples japonais ne résistent pas à l'épreuve du temps, car ils se forment pour de mauvaises raisons, et malgré leur entente du début, stimulée par le choc des cultures, malgré l'affection qu'ils se portent mutuellement, leur expérience en est un parfait exemple. Pour le coup, on peut littéralement parler d'une union "lost in translation"… Certains pourront reprocher à l'intrusion de la catastrophe Fukushima de faciliter artificiellement la rupture du couple, alors que dans le livre, l'héroïne n'était aidée par aucun deus ex-machina géologique, et décidait comme une grande, ou plutôt comme une gamine incapable d'affronter les réalités, de fuir le Japon et retourner en Belgique pour éviter la confrontation. Mais l'essentiel a été préservé : l'idylle joliment foireuse entre Elle et Lui se sera finie en eau de boudin, impossible d'assumer jusqu'au bout le choc de la déception. Exactement, copine. La réalité de l'étranger ne correspond jamais aux fantasmes réducteurs des jeunes voyageurs. Cet étranger peut être plus qu'ils n'espéraient, ou moins, mais il restera à jamais étranger.

Sous ses dehors aériens, et malgré son respect considérable de l'esprit nothombien, Tokyo Fiancée est le film de son réalisateur, un réalisateur suffisamment caractériel pour insuffler à son film une identité propre, ainsi que l'esprit de la Nouvelle Vague cité plus haut. Sans épouser pleinement la liberté formelle qui caractérisait cette dernière, Liberski y puise quelques choix de réalisation malins qui invitent à l'immersion totale dans le quotidien du cru, et s'autorise des petites digressions visuelles bienvenues. On pourrait reprocher à la mise en scène un certain manque d'ampleur, mais la caméra adopte le point de vue naïf et la fantaisie un peu simpliste de son héroïne, Liberski s'arrêtant davantage sur les confrontations d'atmosphères et de géométries, et faisant de Tokyo Fiancée un film fort plaisant à l'oeil avec l'aide du chef opérateur Hichame Alaouie. Le réalisateur s'offre, en bonus, un très bel intermède dramatique, tranchant littéralement avec le reste du film, où la petite Amélie se perd en pleine montagne, manque d'y passer, et se réveille au petit matin face au spectacle titanesque du Fujisan. Certains critiques ont comparé le film à Lost in Translation (ils nous font le coup depuis dix ans avec toutes les comédies dramatiques tournées dans l'archipel, en même temps) ; si l'on admet un petit air de ressemblance à certains moments, ces scènes sauvages l'en affranchissent totalement, rappelant davantage le Love Letter d'Iwai Shunji, tant qu'à faire ! Au rayon des doléances, les interludes oniriques, qui voient l'héroïne habillée en geisha, manier le sabre, et ce genre de choses pour le coup TRÈS clichées, n'ont pas grand intérêt : la force du film, c'est Amélie perdue dans la réalité complexe de son fantasme. Oui, là, le film séduit.

Comme le dit Nothomb dans des interviews, Tokyo Fiancée ressemble furieusement à son livre sans être son livre, comme un enfant par rapport à ses parents. On a mentionné plus haut la vieille amitié entre la romancière et Liberski : elle a garanti le meilleur cadre d'adaptation cinématographique, c'est-à-dire dans une confiance totale, et sans intrusion intempestive de l'auteur du livre dans la production du film (au moment de la promo du film, l'actrice Pauline Étienne ne l'aura d'ailleurs toujours pas rencontrée une seule fois…). Dans un sens, on tient donc là l'antithèse du tournage du "film" 50 shades of Grey, que la "romancière" E.L. James avait littéralement vampirisé, émasculant symboliquement sa réalisatrice qui ne ressemblait déjà à pas grand-chose. Quoi qu'on pense de la littérature de Nothomb et du cinéma de Liberski, Tokyo Fiancée a une âme. Une âme, les seuls bons côtés de son personnage central, des images insolites et Pauline Étienne : on finit par le préférer à Ni d'Ève, ni d'Adam… pourtant un des rares bouquins vraiment sympathiques de la romancière.

En conclusion, Tokyo Fiancée est un film tout à fait inoffensif mais aussi très joli, une petite rivière aussi charmante que son titre, au flot facilité par la sympathie immédiate que nous inspire son héroïne aussi touchante que loufoque. En espérant revoir Pauline Étienne dans un rôle aussi haut en couleurs, et que Stefan Liberski gardera cette fois-ci l'inspiration.
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le 9 mars 2015

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