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Il ne faut pas le voir comme une provocation (il y a des moments un peu trash, d'où l'interdiction aux moins de 16 ans) mais comme un long-métrage montrant Spoiler: comment une jeune fille sage et studieuse peut devenir sous l'influence d'une autre, une adolescente rebelle, en pleine crise. La décente aux enfers de Tracy Freeland et de sa famille est divisée, en effet, le scénario est organisé : Spoiler: dans un premier temps, le protagoniste principal rêve de popularité, pour cela elle commence par fumer des clopes (truc assez banal) et à voler un porte-monnaie afin de faire du shopping avec Evie Zamora, une des filles les plus connues du collège qui va par la suite devenir sa meilleure amie. Dans la deuxième partie du film, Evie va se faire héberger par les Freeland et va entraîner Tracy dans un univers sombre et instable ; c'est là que Catherine Hardwicke gagne des points en explorant d'une manière générale tout ce qu'on peut rencontrer durant l'adolescence (drogue, alcool, délires et envies sexuels plus ou moins bizarres, divorce des parents, idées noires, conneries passibles d'emprisonnement, être dans une famille à problèmes, automutilations, premiers amours, crises de colères, premières fêtes, échec scolaire, mauvaises influences, impopularité ou popularité, faire le mure, amitié, réputation de "pute" et de "pétasse" qui contraste avec réputation de " looseuse", violence, envie d'avoir des piercing, de se maquiller et d'avoir des vêtements nouveaux, swagg et vulgaires ect...). Enfin, la troisième partie est une conclusion qui montre le début de la fin d'un calvaire qui a duré plus d'un an. Evan Rachel Wood, Nikki Reed et Holly Hunter sont toutes les trois parfaites ; d'ailleurs, les personnages qu'elles incarnent sont psychologiquement très développés. Le seul truc qui ne va pas, c'est l'âge de Tracy qui ne fait pas du tout 13 ans ; de plus, les erreurs qu'elle commet correspondent plus à des conneries de filles de 16 ans.

JULIENDAWSON
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le 22 janv. 2019

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