The Torturer
2.7
The Torturer

Film de Lamberto Bava (2006)

Autant vous le dire de suite, le torture-porn c'est pas trop ma came, c'est très bien pour les adolescents en rut en quête de violence et de filles dénudées mais cela fait fort fort longtemps que je ne suis plus un adolescent en rut en quête de violence et de filles dénudées. C'est dit.

Mais j'étais curieuse de voir ce que devenait Lamberto Bava, le fils de Mario, oui, qui bien que n'ayant jamais eu le talent de son illustre papa m'avait quand même grandement divertie avec ses "Démons" et "Démons 2" sorte de comédies zombiesques qui à la base ne devait pas être des comédies mais contenir tout de même un peu de second degré. Enfin j'espère. Enfin c'est très drôle et plus que mon titre, oui.
Ses percées en contrées giallesque avec "La maison de la terreur" ou encore "Delirium" restaient beaucoup plus loupées de mon point de vue mais tout de même, il me demeurait sympathique Lamberto, on sent le plaisir qu'il a à faire ses films, les inspirations venant bien sur de son paternel mais surtout de Dario Argento.
Bref, Lamberto Bava est une sorte de plaisir coupable pour moi.
Un peu comme ma capacité à commettre de tels titres.

Que dire alors de ce "The Torturer" ?
Et bien que le film est à l'image de son titre : pourri et sans originalité, ça ne vole pas haut et on s'y attendait mais quand même.
Un metteur en scène perturbé, aux tendances sadiques, fait passer des auditions pour dénicher ses futures victimes, qui bien que le rôle qu'elles veulent décrocher ne le mentionnent pas, sont toutes attifées comme la pire péripatéticienne du coin de la rue, en un peu moins élégantes. L'une d'entre elle bien sur ne passera pas à la trappe immédiatement histoire qu'elle puisse mener sa petite enquête tout le long du film et finir le dernier quart d'heure en soutien-gorge et mini-jupe alors que rien ne le justifie.
J'avoue que je le voyais venir.
En gros on a dix minutes de blabla chiant, deux minutes de "tortures" peu imaginatives et filmées avec un téléphone portable, et le tout se répète jusqu'à la fin.
On est loin d'être horrifiés.
Moins qu'à la vu de mon titre en tout cas.

Ce n'est même pas assez mauvais pour en devenir nanardesque, à moins que l'on s'attarde sur le jeu de l'acteur principal tout droit sorti d'un roman-photo.
Le plus marrant reste que notre héroïne s'appelle... Ginette. Oui oui. Et pourtant, elle a la vingtaine, jeune, jolie, la perfection au féminin en somme (ah elle pique celle-ci) mais tout ceci vole en éclat à la première énonciation de son prénom. Et quand le doubleur français, surement atterré par ce qu'on lui fait dire, craque un peu son slip vers la fin du film et se met à prononcer "Djinette", on atteint le sommet d'intérêt provoqué par cette oeuvre.

Finalement on s'ennuie beaucoup et on ne sursaute jamais.

Et on rit peu.

Moins qu'en lisant mon titre, c'est dire.
Pravda
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le 4 août 2014

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