« The social network » est le triste reflet d’une époque voulant prendre le contrôle de tout.
Fincher dresse le portrait d’un homme égoïste, un inventeur de génie qui réalise ses premiers exploits informatiques dans le but enfantin de cracher sur une fille de sa fac.
C’est cette même mentalité qui va créer ce qu’on connaît tous sous le nom de « Facebook », un réseau virtuel, une carte d’identité numérique qui va vite devenir indispensable pour beaucoup de gens.
Certes cette invention est révolutionnaire mais Fincher va plus loin que réaliser un simple film sur la genèse du projet.
Fincher montre l’immaturité flagrante des jeunes inventeurs américains qui se retrouvent très jeunes à la tête de choses qui les dépasse complètement et dont ils perdent vite le contrôle.
Zuckerberg en est le portrait craché, un jeune homme dans une situation paradoxale, être le précurseur du réseau social le plus populaire de son époque tout en étant une véritable enflure dans ses relations avec les autres…