Une œuvre expérimentale sous forme de bad-trip (...) infâme bouse cinématographique...
Pour son premier long-métrage, Calvin Reeder a mis en scène une œuvre expérimentale sous forme de bad-trip lynchien. Si The Oregonian (2011) ne dure que 80 minutes, c’est déjà beaucoup trop pour le peu d’idées qu’a à nous offrir le réalisateur en herbe. On n’y comprend absolument rien, c’est un brouhaha incessant de bruits stridents dès le début du film (où Lindsay Pulsipher, une ravissante blonde, se réveille en sang dans une voiture. Visiblement victime d’un accident de la route et perdue au fin fond d’une forêt, elle tente de trouver de l’aide en vain. Sur sa route, elle croise une vieille au sourire inquiétant, un routier qui pisse jaune, puis vert, puis rouge puis bleu, un type portant un grotesque costume vert et le clou du spectacle, elle croise aussi son double en train de se faire méchamment sodomiser, le dos éventré et dans lequel le routier cité précédemment lui verse dans les entrailles une omelette et de l’essence !). Passionnant vous ne trouvez pas ? En l’espace de quelques lignes, j’ai volontairement spoilé afin de vous épargniez de perdre du temps devant cette infâme bouse cinématographique inutile, fatigante et consternante.
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