Atang quitte Johannesburg pour retourner dans son pays natal, le Lesotho, où il doit enterrer son père dans le village reculé et montagneux où il est né. Réalisé par un américain, dont c'est le premier long-métrage, Le royaume oublié menace d'être une carte postale d'un pays inconnu sur la carte, totalement enclavé au sein de l'Afrique du Sud. Ou bien encore d'être un hymne à la vraie vie pastorale en opposition à la vie artificielle des grandes villes. Pas du tout, le film s'éloigne assez vite d'un schéma narratif classique pour prendre la tangente, magnifiant de splendides paysages, certes, mais contant surtout, de façon poétique et douce, le lent cheminement d'un homme, guidé par des ombres et un brin de superstition, vers son "africanité." Aux confins du mélodrame, Andrew Mudge livre une oeuvre aboutie, sereine et apaisante.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 14 juin 2018

Critique lue 181 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 181 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

76 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

76 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13