Sean Byrne nous avait très agréablement surpris avec son premier film, The Loved Ones (2009) un slasher stylé ultra violent et cynique avec un recyclage bienvenu de la perceuse. Il revient avec un film un peu plus classique sur le Mal tout puissant, monsieur Satan himself. Le film démarre bien, avec une guitare électrique saturée qui défonce les oreilles et un tueur (gros débile genre Lenny de Des Souris et des Hommes) bien menaçant. Mais la petite étincelle de ses débuts cinématographiques ne prend pas vraiment cette fois-ci. Sa parabole des vendeurs d’art suppôt de Satan, avec une esthétique à la David Lynch, s’intègre mal dans le reste de l’histoire. Pas mal, mais on en attendait plus, et sur l’échelle du gore, on dépasse pas le deuxième échelon.