Un psychothérapeute qui végète depuis 5 ans après le double deuil qui l'a frappé reprend du service. Son premier patient est un ami de jeunesse qui a tué sa femme. Voici le film qui a rendu fier l'Egypte et l'ensemble du monde arabe. Parce qu'il s'aventure sur les plates bandes des "grands" thrillers américains à tendance psychanalytique. Toutes proportions gardées, on pense d'ailleurs à Shutter Island de Scorsese. L'éléphant bleu a les qualités et les défauts des produits hollywoodiens. Pour : un scénario à rebondissements et à tiroirs qui tire même vers l'épouvante. Contre : une dernière partie qui pousse le bouchon un peu loin, quand la sorcellerie s'en mêle et un certain maniérisme dans la mise en scène bien inutile (les ralentis). Le film dure 2H30, ce qui n'est pas en soi un handicap mais il est dommage que le dénouement soit aussi fumeux et n'apporte pratiquement aucune réponse aux mystères qui s'enchainent. Mais le film reste plus qu'un curiosité.

Cinephile-doux
7
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le 14 juin 2018

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Cinéphile doux

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