Il y a si peu à dire sur ce film indigent que je vais digresser (mais tâcher de retomber sur mes pieds... de veau).
Je ne connaissais strictement rien de ce film avant de le visionner.
La première chose qui m'est venue à l'esprit une fois enfin sorti de la Baie du Silence : "Ce doit être un film réalisé par une jeune femme inexpérimentée."
Je vérifie : c'est bien une femme qui a commis la chose... mais elle n'est pas jeune et a déjà dix-huit films à son actif.
Je note (Wikipédia) que la dame a reçu deux fois le "Veau d'or" néerlandais.
Comme le hasard a voulu que le jour du visionnage nous commémorassions les 50 ans de la mort de Mon-Général, la découverte de ce prix batave était quelque peu singulière.
Qu'est-ce qu'un "veau" selon le Grand Charles : un Français résigné, défaitiste (voire pleurnichard).
Ce n'est donc pas l'acception gaullienne du mot "veau" que je reprendrai, mais celle du monde automobile ; "veau" qualifie la lourdeur, le manque de reprises...
Ce sont les caractéristiques du film de Paula van der Oest : pesanteur, brimbalement, absence de nerfs, de tension, ...
Pour un prétendu thriller, ça la fout très mal.
Paula, vous allez remporter votre troisième veau d'or, je vous le garantis !
Paula, je gaat je derde Gouden Kalf winnen, dat garandeer ik je!