Telle est mon actuelle période en matière de cinéma, celle de la Science-Fiction. En effet, en ce moment, je m'accorde un temps pour à peu près tous les films que je trouve, référence ou s'apparentant au genre de la Science-Fiction. Chefs d’œuvres incontestés ou modestes séries B, presque tout y passe et c'est donc dans cette optique que je me suis attaqué à The Arrival de David Twohy, sorti en 1997.
Je peux d'ores et déjà dire que les premières minutes ne m'ont absolument pas emballé. L'aspect "années 90" m'évoque malheureusement les téléfilms américains plats et sans intérêt. C'est terne, il n'y a pas de couleur, les vêtements sont démodés, les brushings également... Tout a plutôt mal vieilli et pourtant, cela ne semble pas si loin comme époque. Bref, pas de quoi se sentir intrigué et la persévérance en prend un coup au bout de vingt minutes. Néanmoins, au bout d'environ une heure et demi, j'ai ressenti une once d'ambition de la part du réalisateur. En effet, nous voici plongés dans un univers totalement éloigné du reste, un monde futuriste extraterrestre assez convainquant. Malheureusement, cette minuscule jouissance ne se montre qu'éphémère quand on se rend vite compte de l'aspect toc des décors ; de gros morceaux de plastiques et des montages médiocres... Mais bon, je vais tout de même dire que c'est un point positif, car le reste est pauvre et insignifiant.
Les acteurs ne relèvent pas vraiment le niveau. Je pense que Charlie Sheen lui-même n'en garde pas un souvenir impérissable. Il se morfond plutôt dans la médiocrité du film en général. Ses fringues ne lui rajoutent pas vraiment de crédibilité et il a cette fâcheuse tendance à transpirer comme un porc, il en a partout ! Lindsay Crouse livre une prestation représentative de sa carrière, un petit rôle par ci par là. Et les autres, je ne m'en rappelle plus...
Au final, David Twohy délivre un film tout à fait inégal, sans réel intérêt, qui a malheureusement subi les fatalités du temps. Une modeste série B dépassée et qui contient beaucoup trop de défauts pour rester captivé pendant sa totalité. Peu crédible et peu captivant, il sera très vite oublié. Un petit point fort tout de même, David Twohy a su se rattraper par la suite et faire part de son talent certain avec sa saga du furien Riddick ou encore son mystérieux Abîmes.