Une Machine à Tuer presque parfaite...

Ce film, c'est la base.
Ici, Arnold Schwarzennegger est un tueur. Une Machine à Tuer. Mais... THE MACHINE... une Machine de Mort. Et quel autre acteur aurait-il pu mieux l'incarner qu'un Arnold Schwarzennegger ? Il avait le physique et l'allure. Et surtout ce regard. Avec ce regard froid et quasiment sans répliques, autre que son "Sarah Connor ?" ou "I'll be Back", il parviendra à imposer sa présence à l'écran. Une présence froide, glaciale, tel le monstre incapable d'être stoppé et qui ira jusqu'au bout.
Et quand vous regardez cela la première fois, quand vous avez 11-12 ans, je vous prie de croire que vous balisez comme des pucelles sur votre siège. Vous savez que c'est ce tueur qui viendra hanter tous vos cauchemars d'enfant.
Et c'est là qu'on se dit que, quoiqu'on en dise, Arnold Schwarzennegger est et restera un grand acteur de cinéma. Car même sans répliques - ou presque - il arrive à te faire croire à son personnage.

Deux scènes cultes et mémorables :

La tuerie dans la discothèque, assez visionnaire pour l'époque d'ailleurs, car on était loin d'imaginer qu'un jour des tueurs seraient capables de faire un carnage au Bataclan.
Et bien sur, la fameuse scène de la tuerie dans le commissariat. Très osée pour cette époque de reaganisme triomphant où pour une fois, c'est le flic - garant de l'autorité et de l'ordre public - qui se fait buter.

Aujourd'hui, encore, "Terminator" est un régal à se revisionner. On s'en lasse pas tant tous ces moments sont jouissifs.