Présenté à Cannes en 2010, Tender Son est dans la même veine que les oeuvres précédentes de Mundruczo (Delta, Pleasant days). Du cinéma lent, contemplatif, axé sur des êtres en quête d'identité. Ici, un jeune garçon asocial, en manque de père et de repères. Le film est insaisissable, empruntant des directions inattendues avec ses personnages en marge (dont Mundruczo lui-même, qui joue un rôle de metteur en scène). Il y a trois meurtres dans ce thriller psychologique autiste qui, malgré une certaine opacité, réussit à maintenir une véritable une tension palpable, 2 heures durant. A condition d'être un peu résistant.

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le 24 mai 2018

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