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Vers le bleu
Un jour, James Benning a pris sa caméra, il l'a orienté vers le ciel, il l'a mis en route, a regardé ce qui se passait, l'à éteint, a reproduit cela dix fois - et tout cela à fait un film et toute la...
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le 3 janv. 2015
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Autant je regarde volontiers un Bela Tarr, un Tsai Ming-liang, autant Ten Skies ça a été pénible.
Je déteste les expériences qu'on nous jette en pâture dans l'espoir que ça suscite chez nous une réaction, une émotion. Tout ça c'est l'authentique mollesse petite-bourgeoise.
Si on veut trouver de l'authentique, de la contemplation, de l'ennui, de la lenteur et de l'intériorité, si on veut faire émerger tout ça, il serait plus judicieux de proposer des films révolutionnaires de sorte que les spectateurs aient un regain d'attention pour ce qu'ils ressentent. Un regain d'intérêt pour l'autre, ou pour la société.
Voilà je n'ai pas du tout apprécié qu'on mette un cadre photo sur dix immensités, avec en prime un tas de critiques anti-usine chez quelques spectateurs réactionnaires (tout ça parce qu'il y a un moment une cheminée non montrée crache sa vapeur simulacre de nuage).
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le 18 mars 2024
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