Objet cinématographique non identifié mais bien salissant

Tammy and the T-Rex c’est la quintessence du capitalisme ou comment réunir sans vergogne ni conscience dans un même film tout ce qui fait vendre en ce moment. C’est les années 90, il faut donc un dinosaure, mais aussi une romance lycéenne dopée aux hormones, un savant fou et son assistante porno plagiés sur le Rocky Horror Picture Show mais sans son génie, du gore, des effets spéciaux et des blagues pourries bien clichées. Secouez- bien le tout dans un shaker, sans une once de scénario, et vous obtiendrez un film sans queue ni tête, absurde mais rarement drôle si ce n'est à ses dépens, souvent sordide et malaisant. On a l’impression que la scène finale est une sorte de récompense pour les hormones de ceux qui ont tenu jusqu’au bout, mais qu’est-ce que c’est dérangeant !

On ne sait pas trop pour qui a été écrit ce film tellement tout y mélangé dans une bouillie indigeste. Les acteurs n’ont plus ne savant pas trop quoi y faire, le style changeant sans cesse, et leur interprétation oscillant entre le confus et le navrant.

Si vous êtes curieux de connaitre les premiers films de Paul Walker et Denise Richards ou comment utiliser un T-Rex mécanique qui trainait dans votre garage, ce film est pour vous. Mais prenez garde à ce que vous souhaitez, car on furieusement envie de se doucher après pour se laver du film.