Un Superhéros qui Trouve l'Amour dans l'Espace des Superméchants.

Résumé : Paris, un attentat est déjoué par Superman qui envoie la bombe dans l'espace, hors l'explosion va libérer 3 criminels Kryptoniens de la zone fantôme. Clark est amoureux de Lois, mais il doit faire face à la question de perdre ses pouvoirs pour fonder une famille. Les 3 Kryptoniens arrivent sur Terre pour régner en maîtres absolus. Lex Luthor, lui, s'évade bien déterminé à mettre fin à Superman, car il a l'intention de s'associer aux 3 Kryptoniens.

Histoire : L'un des films les plus attendus de la décennie, puisque le premier pose la base du personnage, tandis que la suite démarre dans l'action. Le premier devait prouver au public qu'un personnage peut voler dans un film, le deuxième va accroître le sujet pour livrer un feu d'artifice. L'idée de base est de rendre le méchant aussi ambitieux que le héros, plutôt que de le reléguer au second plan. Les cascades sont réglées au millimètre face aux puissants pouvoirs, en prenant des heures à obtenir quelques secondes d'images. Le réalisateur avouera que Christopher Reeve développe une ambiguïté autour de son personnage, comme s'il devenait Superman lui-même. Des dizaines de capes sont fabriquées, chacune ayant une caractéristique, décoller, marcher, atterrir. La magie du cinéma se révèle, une équipe tourne le décor, une autre les personnages et la combinaison des 2 est projetée sur un écran pour obtenir la scène finale. Des milliers de dessins sont produits, et une maquette de Manhattan est construite pour le combat final, avec la technique du storyboard pour avoir une vision du travail à effectuer. Pour le plus grand défi du superhéros tombé amoureux, réalisé avec un budget de 54m$, il rapporte 629m$, pour la 3ème place de l'année, et reçoit le prix du meilleur film de science-fiction aux Saturn awards.

Équipe : Réalisation de Richard Lester connu pour le clip Help! des Beatles, Les trois mousquetaires. Production de Pierre Spengler et Ilya Salkind connu pour Barbe-bleue, Supergirl. La musique de Ken Thorne connu pour la série Amicalement vôtre. Les effets de Colin Chilvers. Côté casting, Christopher Reeve, Gene Hackman, Ned Beatty, Jackie Cooper, Margot Kidder et Terence Stamp.

Avis : Suite aussi qualitative, qui use de subtilités scénaristiques pour faire ressortir l'intelligence de l'histoire des personnages. La réalisation moderne fait naître l'action dans le récit pour la première romance du personnage à l'intensité rayonnante. La multiplication des éléments garantit le spectacle, malgré certains passages kitsch, avec des méchants au sommet de leur art, dans un ensemble fidèle à la série.

Critique : Le logo Warner relance le complot de la planète krypton qui engage le générique sur les images du précédent, pour effectuer la transition. L'intrigue se replace sur le personnage au journal en plongeant dans l'action d'un mouvement terroriste qui fait revenir le superhéros. Les personnages se regroupent dans le sauvetage qui génère une onde de choc en provoquant la libération des prisonniers de Krypton. Une ambiance similaire au précédent se dirige à la suite de l'aventure en développant les relations entre les personnages qui continuent à multiplier les directions du récit. Le rythme dynamique enclenche l'affrontement en relâchant les terribles personnages. Les mécanismes rapides construisent l'intrigue à grande vitesse pour assurer le divertissement.

Les détails s’alternent comme le précédent, en se combinant dans plusieurs histoires qui rebondissent entre elles. Les sentiments redimensionnent l'action en reliant les parties, avec une superbe réalisation au style de superproduction. L'intrigue dévoile le personnage en plongeant au cœur du sujet, pour accélérer l'histoire avec peu d'effets. Le déroulement accumule les actions qui progressent de façon prévisible avec une vision moderne de la série. Le spectacle gravite autour des personnages qui tombent dans le chaos en contrastant avec la romance du superhéros. Les sentiments augmentent les enjeux dans une transformation impressionnante qui restructure le récit.

Les notions simplistes enrobent les éléments sur des facilités qui se démarquent des idées, avec une grande réalisation et une combinaison audacieuse. Les issues se coordonnent dans la violence pour sceller une terrible confrontation. Les détails se rassemblent en déchaînant le combat pour se rapprocher du dénouement. La grande bataille découvre les effets d'un long final héroïque, dans un film qui offre une atmosphère de grand divertissement malgré un scénario limité, à force de situations prévisibles avec peu de personnages. Les belles prestations des comédiens et le rythme dynamique maintiennent la cohérence, pour assurer le spectacle agréable et complémentaire au précédent.

> https://youtu.be/Mi3K8nJz6I0?si=FTfniOne69qiKCSc