Après la sortie des ténèbres de plusieurs projets marquants, qui semblaient enfin donner leurs lettres de noblesse aux adaptations de jeu vidéo (Arcane et Cyberpunk Edgerunners), on aurait pu penser que la traversée du désert était terminée et que les abominations financières que sont des films comme Assassin’s Creed, Monster Hunter, Street Fighter et j’en passe n’aurait plus leur place sur grand écran. Je pensais que c’était la fin de ces décennies, de cet héritage de la honte, qu’on allait enfin pouvoir dire “Plus jamais ça”. Je pensais que la créativité était enfin de mise (le but de l’art). Arcane possédait une mise en scène efficace et un récit qui ne se dispersait pas trop et savait saisir l’essentiel dans une mythologie pourtant foisonnante, sans oublier de déployer tout le génie créatif d’une firme qui avait fait ses preuves visuellement et musicalement par le passé. Edgerunners quant à lui se faisait totalement réapproprier par la vision d’un groupe d’artiste tout aussi compétent (on se rappelle du légendaire ultimatum de Trigger “Si il n’y a pas de loli, il n’y a pas d’anime”), et on obtenait une sublime relecture et réinterprétation du jeu initial. J’ai cru que les adaptations de mon média préféré seraient finalement prises avec sérieux et maturité… c’était jusqu’à la sortie du premier trailer “The Super Mario Bros Movie”, littéralement “Le film Super Mario Bros”, titre qui laisse déjà présager de la profondeur et de l’ambition créative du projet. Pourquoi refiler la licence qui est peut être la plus iconique et culte de son média (Mario c’est pratiquement le Mickey du jeu vidéo) à une boîte comme Illumination, qui n’avait clairement aucune raison d’en avoir quelque chose à foutre (artistiquement parlant j’entend). Trigger a été sollicité par Cyberpunk car ils appréciaient justement la touche du studio, les petits plats ont été mis dans les grands en allant dénicher Akira Yamaoka pour faire la BO, et on sent que Fortiche avaient la gniaque et ont mis tout ce qu’ils avaient dans la réalisation d’Arcane ! C’est du suicide de donner les décennies d’héritage de FUCKING Super Mario aux mecs qui ont créé les Minions ! Confier son bébé à des créatifs de cet acabit, c’est comme laisser son enfant dans une garderie tenue par Norman fait des vidéos ! Ok je vais peut-être arrêter les métaphores à partir de maintenant…


Je me suis donc rendu en salle LE PREMIER JOUR de la sortie, traîné par une mauvaise influence que je maudit… Une salle bien pleine d’ailleurs, montrant le caractère historique et exceptionnel du projet… Puis le drame s’est déroulé sous mes yeux pendant une heure et trente-deux minutes… Je vois déjà les gens sur Internet tiquer quand quelqu’un dit que l’immonde Mario Bros de 1993 est meilleur que cette nouvelle mouture d’animation… Mais au moins, la mouture live-action avait la décence d’être MAUVAISE… Car cette cuvée 2023 possède l’un des défauts les plus frustrant qui existe : IL EST VIDE, esthétiquement et complètement vide ! Comme Baudelaire le dit : Dans la ménagerie infâme de nos vices, Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde ! [...] C’est l’Ennui ! Je le demande (rhétoriquement) aux gens qui pensent avoir apprécié le film : qu’est-ce qui vous a atteint, touché, marqué ? Qu’est-ce qu’il vous restera de cette séance, qu’est-ce qu’elle vous a apporté de nouveau, en quoi vous a t-elle enrichie ? Car rien, rien ne se passe, rien n’existe, rien n’a d’impact dans cette aventure de Super Mario ! Italien immigré à Brooklyn, un plombier va être transporté par magie dans le “Royaume Champignon”, monde fantastique où il va devoir affronter une tortue… Voilà voilà… Si on retirait la licence Mario, auriez-vous l’impression d’être confronté à autre chose qu’un livre pour enfant de 1 à 4 ans acheté à -50% sur une aire d’autoroute avec une substance pareille ? Super Mario Bros le film est un divertissement fast-food de qualité misérable, plus proche de l’attraction que du cinéma. Les personnages avancent par prétexte dans un rythme effroyable, où seul 3 situations peuvent exister : l’action avec des séquences un peu frénétiques (combats, angoisses, courses poursuites), la découverte avec des plans larges sur des environnements plats et quelques petits détails planqués en arrière plan et le rire avec des blagues pas drôles. La vie quand à elle n’a pas sa place, les personnages n’existent pas et sont de simples fonctions dénuées de réactions et de libre-arbitre, la subtilité et le vide n’ont de place à aucun moment, et j’en veux pour preuve le fait qu’il y ai EN PERMANENCE DE LA MUSIQUE ! Jamais la bande-son ne s’arrête, jamais le flot ne doit être rompu, jamais le spectateur ne doit pouvoir savourer la moindre chose car son attention pourrait se relâcher si le stimuli visuel ne change pas dans les 20 secondes qui vont suivre. Le premier moment où le silence se fait entendre dans le film c’est après PLUSIEURS DIZAINES DE MINUTES, quand la musique est coupée pour donner une vague ambiance de malaise pour faire un gag quand Mario mange son premier champignon power-up, et encore le silence ne doit pas durer plus d’une dizaine de secondes ! C’est tout simplement éreintant, rien ne peut se dégager d’un film au rythme pareil, c’est un simple grand 8 de Disneyland et un gigantesque déni cinématographique, média permettant de raconter une histoire, développer des personnages, communiquer des ambiances et émotions…


Une honte… Et en prime, le film parvient même à échouer ces montagnes-russes qu’il entreprend. On va commencer par le niveau 1 : le film n’est pas drôle. Personne n’a ri dans la salle à part à une ou deux occasions, peu importe le public d’ailleurs enfants, ados ou adultes. L’humour tombe complètement à plat, comme dans toutes les productions du genre. Niveau 2 : les scènes d'action (qui occupent facilement les 2 tiers du film) sont mauvaises. Le crash-test c’était dès le début, scène de parkour à Brooklyn, caméra sur le côté pour singer l’aspect visuel des jeux de plateforme, on allait vite voir si visuellement c’était dynamique et convaincant. Et…. non, c’est misérable, ça bouge mal et mollement, les animations n’accrochent pas l’oeil car les modèles des personnages sont trop patapoufs, Le Chat Potté 2 sorti récemment a mis une claque à tout le monde justement de part sa générosité et sa démesure dans ses scènes dynamiques. Le découpage et la mise en scène devenaient folle-dingues, on avait le droit à des plans séquences virevoletants à la WIT Studio pour Shingeki no Kyojin, j’avoue dés la première scène tu étais obligé de prendre ta claque visuelle peu importe ton parcours. Là MARIO BROS CA RAAAAAAME, MAMA j’ai vu des gens dire sur Twitter qu’ils avaient pris une claque visuelle mais AVEZ-VOUS DÉJÀ VU UN FILM ? Les personnages sont lourds, le découpage est bien trop saccadé et tellement pauvre, pourquoi les seuls plans séquences (de 20 secondes) que j’ai vu c’est en kart sur la route arc-en-ciel, en plus ils marchent bien ceux-là pour ressentir le désarçonnement de l’anti-gravité, quand Mario tourne dans un looping pour atterrir sur une tortue, éviter quelques adversaires puis la lancer et stopper l’antagoniste qui surgit de l’arrière-plan. Ca parait basique quand je le décris, c’est la base pour rendre une scène dynamique visuellement intéressante mais punaise les scènes d’action puent dans ce film vraiment est-ce que dans 1 semaine vous serez capable de ressortir un seul visuel qui vous a impressionné dans cette bouillie pesante et classique ? Niveau 3 : la sensation de découverte. Misérable également vous l’aurez compris, les décors sont ASEPTISÉS à souhait, il n’existe plus que 3 environnements dans l’univers Mario : royaume de l’herbe, royaume de l’ombre, royaume de Donkey Kong, finito comme dirait Macron. On dirait du Paper Mario en post-Sticker Star, quand tous les designs originaux se sont fait Grand Remplacés par des Toads, on s’ennuie ! Les environnements ont beau être cadrés en plans large ils sont d’un tel manque d’intérêt que ça donne des scènes ridicules, où Peach est sur un rocher avec Mario et lui dit “Je veux protéger ça, c’est magnifique” et on voit 4 piliers en pierre dégueulasses dans une mer de nuage entièrement vide… J’ai été obligé de me redresser sur mon siège pour voir si un détail ne m’échappait pas, non c’est vraiment juste ça ? Et puis le design du Royaume Champignon qui consiste en un copié-collé placement de produit pour le parc Nintendo Universal… Sincèrement c’est triste à en pleurer quand on voit la richesse de La Porte Millénaire.


Car oui je devance directement les gens qui vont dire “Oui mais on adapte un jeu de plateforme où un italien saute sur des tortues niania les développeurs ils ont pris de la drogue ou quoi” (cette blague est réellement présente dans le film ET JUSTE POUR ÇA IL MÉRITE LA NOTE MINIMALE. En 2023 c’est vraiment illégal). Les jeux Mario narratifs ont prouvé il y a plusieurs décennies qu’il était possible d’écrire une histoire consistante avec l’univers en apparence simpliste de Mario. Soit en l’utilisant comme simple protagoniste et en le transposant dans des histoires éloignées thématiquement mais offrant la même vision légère et déjantée (Paper Mario La Porte Millénaire, où on à le droit à une enquête policière dans le Cresus Express, un film de gangster avec Port Lacanaïe, une histoire d’angoisse avec La cloche à cochon, une authentique aventure avec l’île Tropatroce), soit en prenant très premier degré son univers et en utilisant l’humour absurde pour le détourner d’une manière jouissive (la saga Mario & Luigi où les deux frères bégaient en italien ce qui fait que personne ne les comprend [Visible ici], et où des histoires légères et funs existent comme Dream Team Bros où on accède au subconscient de Luigi et on visualise son complexe d'infériorité vis-à-vis de Mario). Punaise et je ne parle même pas de Super Paper Mario, quand Bowser a dit “Game Over” j’ai cru qu’ils allaient oser nous adapter l’arc du Monde du Game Over, mais non bien sûr c’est le Nintendo de 2007 ça, le Nintendo qui tentait encore des trucs… Donc NON il y avait moyen de créer une histoire qui était plus que “Mario qui tape des gens”. Je comprends d’ailleurs la critique accessible sur ce site d’un père qui dit qu’il est allé voir le film avec ses enfants de moins de 10 ans et qu’il était déçu de la violence du film, que les persos passaient leur temps à se battre. Et c’est vrai que ça occupe quasiment 2 tiers du film alors que Mario, pour moi, c’est plus une ode à l’exploration et au voyage (confère Odyssey qui a justement basé tout son game design là-dessus) qu’au combat.


Enfin je reviens sur le dernier point que les fans plus aveugles qu’Oedipe vont faire valoir comme une qualité, l’avalanche de références visuelles et musicales à la série, ainsi qu’à Nintendo en début de film. Alors bien sûr il y a l’éternel débat de la différence entre référence et citation, du fait qu’une citation si elle est inutile à la progression thématique et esthétique d’une œuvre paraît complètement superflue, débat émanant en partie du Ready Player One de Spielberg. Et franchement… c’est juste ça que vous vouliez voir les gens ? Vos petites musiques et vos petits visuels de vos petits jeux favoris simplement affichées sur grand-écran ? C’est à ça que vous aspirez, rien de plus ? Car moi aussi je suis un gros gamer nolife, bien trop fan de Nintendo pour mon propre bien, oui j’ai eu la banane quand j’ai vu Glass Joe dans un cadre du diner, oui j’ai eu un léger frisson quand j’ai vu Kid Icarus car ça m’a rappelé mes divins souvenirs sur Uprising il y a quelques années. Mais si vraiment tout ce que vous vouliez c’était ça… ben il vous suffisait de lancer une playlist sur Youtube, le musée des esprits dans Smash Ultimate, ou de tout simplement relancer les jeux. Car oui le film est bouré de références… mais à quoi bon si c’est pour ne rien en faire d’intéressant émotionnellement ? Mario en costume de Tanuki, la carapace bleu, la sonnerie de Luigi c’est le démarrage Gamecube, Jumpman c’est Charles Martinet, pourquoi, pourquoi, MAIS POURQUOI ? Purée mais dans Scott Pilgrim si on utilise les musiques de Zelda c’est justement pour appliquer de la mélancolie à des scènes sur le fil du rasoir émotionnellement, pas pour faire du panpan boumboum car là vraiment c’est la seule manière dont les références sont utilisées dans ce film ! Quelques notes d’une mélodie culte pour remplir une scène d’exposition liée au jeu en question, un gadget dans le décor qui se comporte fidèlement à son comportement dans le jeu… Mais moi, face à la toile je suis vide. Je me dis “Ok c’est comme dans le jeu”. C’est bien. Mais les frissons je les ai quand ?


Car voilà pourquoi je suis aigri, voilà pourquoi “j’aime rien” comme me disent mes amis. L’héritage de Mario était trop grand, le premier film officiellement produit par Shigeru Miyamoto et labellisé “Nintendo” était un événement bien trop historique pour aboutir à un résultat aussi plat, décevant, vain et surtout PEU CRÉATIF ! Nintendo et moi c’est une histoire d’amour-haine, car je sais qu’ils sont capables du meilleur, capable d’innovations, de partis-pris, d’inventivité et de repoussage de limite sans borne et ils me l’ont prouvé par le passé. Punch-Out remake, Kid Icarus Uprising, Super Smash Bros, la saga Zelda, même Pokémon, vous avez des étoiles dans les yeux en entendant parler de ces licences justement parce qu’elles vous ont apporté de nouvelles choses dans votre vie, elles vous ont sorti de votre zone de confort et de vos habitudes, elles vous ont fait goûté à l’extraordinaire, vous ont amené dans des mondes fantastiques somptueusement designés et inventifs. Même Mario en est capable, avec la créativité débridée de La Porte Millénaire qui contient à mes yeux le meilleur système de combat tout jeu vidéo confondu, avec Mario Galaxy qui a amené le jeu de plateforme plus loin qu’il n’avait jamais été, et même avec le déjà timide Odyssey qui avait pourtant la décence d’offrir des moments forts comme le final avec le chanson de Pauline “Escape” que j’ai redécouvert ce matin… Même Odyssey est allé jusqu’à imaginer de nouvelles choses, des chansons vocales, une première dans la série pour tenter de vous enchanter. Ici, qu’est-ce que le film Mario a a vous proposer à part un ressassement de vos souvenirs, une aventure sans superbe ni rythme, et un manque de réussite et de générosité dans tout ce qu’il entreprend.


Le film Mario est un divertissement sans aucune superbe, c’est vraiment le genre de film qui ne respecte pas son public et le prend des jambons. Car voilà, maintenant c’est fait, les dés ont été joués, l’histoire à été écrite, LE film Mario, c’est ça. Un film sans inventivité, sans substance, sans réussite, d’un classicisme et d’une convention effarante. Un film qui ne fait absolument pas rayonner une licence qui a pourtant des atouts artistiques à faire valoir, et qui ne va absolument pas aider à mettre en valeur le fait que le jeu vidéo est un média qui a des choses à offrir émotionnellement pour tous, et continue de lui donner une image négligée et sans sérieux. Après, on est d’accord que Mario était la pire licence de Nintendo à adapter sur le grand-écran, et pourtant c’était un passage obligé vu son rayonnement. Il aurait fallu saisir l’occasion pour le transcender en le refilant à des artistes compétents, comme l’ont fait par le passé Intelligent Systems, Alphadream ou Next Level Games. Ce n’est pas impossible de s'approprier, de réinterpréter et d’adapter Mario. En tout cas, pas comme ça… Merci à Illumination pour ce gâchis.

Pour conclure, mini aparté sur la scène post-crédit qui annonce donc Yoshi comme si c’était une annonce remarquable alors que comme tout dure 15 secondes dans ce film on a pas l’impression que ça ait plus d’impact que quoi que ce soit d’autre. Si ça annonce effectivement un film Yoshi, quelques bribes d’idées de ce que je ferais : un film en animation 2D, au style visuel ambitieux reprenant le côté pastel de Yoshi’s Island sur SNES. Un film pour très jeunes enfants, à la Ernest et Célestine ou Roi & l’oiseau où bien sûr les Yoshi sont muets (enfin font seulement leurs bruits traditionnels) et ont un comportement assez animalier, vivant des aventures que pourraient vivre des animaux dans un film similaire.


Et dernier bonus, petit comparatif hasardeux. Le film Mario c’est comme si dans Arcane, Riot avait décidé de mettre toutes les régions du jeu en passant 10 minutes dans chacune, et le scénario c’était Jinx qui doit empêcher Darius de choper un artefact magique… et que pendant 10 épisodes elle ne fasse quasiment que combattre… avec une petite course de Poro à un moment… c’est ça que vous vouliez ?


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le 9 avr. 2023

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