Bon, j'arrête la série des Kathryn Bigelow avec ce «Strange Days». Elle n'est pas en cause. Il y a une mise en scène inventive, elle commence à trouver son style, caméra à l'épaule, un cinéma très direct. Disons qu'en dehors de faire ses armes, il a fallu, pour réussir, que Kathryn Bigelow trouve des scénarios dignes de ce nom.
Ici, l'histoire commence bien, un peu de science fiction avec cette technologie qui permet de transférer un moment émotionnel d'une personne à une autre via un système de casque. C'est ce qu'ils en font qui part en couilles. Y compris la scène de fin où franchement, c'est la cerise sur le gâteau du nanar.
Il y a quand même Juliette Lewis, rien que pour ça, ça vaut le coup de sauver le film. Juliette Lewys, quoi !