Stop Making Sense
8.3
Stop Making Sense

Documentaire de Jonathan Demme (1984)

Le concert rock comme chef d'œuvre d'art pop


Talking Heads



A la simple évocation du nom de ce groupe mythique, des têtes se tournent, des frissons parcourent les colonnes vertébrales et des sourires se forment sur les visages. Enfin, surtout les têtes et les visages de ceux qui ont vu le film chroniqué ici. Mais alors, Stop Making Sense, qu'est-ce que c'est ? (fa-fa-fa-fa-fafafafa-fa-fa)


Tout d'abord, Stop Making Sense, c'est un film.
Un film, ça oui, réalisé en 1984 par Jonathan Demme, alors illustre inconnu au bataillon qui, au début des années 1980, n'a que quelques films à son actif, dont l'excellent Melvin & Howard, une comédie un peu bizarre à propos d'Howard Hughes. Stop Making Sense, une heure vingt durant, montre un composite de trois des concerts du groupe new-yorkais Talking Heads alors au sommet de sa forme, ce, sans commentaires aucun, sans interviews et autres coupures narratives pourtant propre au genre. Le film n'est ni plus ni moins qu'une documentation presque directe des concerts.


En mai 1983, soit trois ans après avoir sorti presque coup sur coup ce que beaucoup considèrent comme leurs deux meilleurs albums (soit Fear Of Music et Remain In Light), Talking Heads sort un cinquième album titré Speaking In Tongues, album qui permet au groupe "d'exploser" aux Etats-Unis, et, plus largement, dans le monde entier, grâce au single "Burning Down The House". Avec Speaking In Tongues, le rock intello du groupe new-yorkais déjà "africanisé" (si pareil terme est encore recevable de nos jours) sur l'album précédent, Remain In Light, devient beaucoup plus pop, plus funk et plus fun. En gros, après avoir égrainé quatre albums dont la recette consistait à mélanger punk, pop, new-wave et funk, le groupe décide de faire un disque franchement abordable en gardant, malgré l'absence de Brian Eno à la production, une certaine sensibilité expérimentale sur l'usage des synthétiseurs et du studio comme un véritable instrument musical à part entière. C'est un énorme succès.



"I'd Like To Introduce The Band In My Name"



Le groupe, composé de Tina Weymouth (à la basse), Jerry Harrison (guitare et surtout claviers), Chris Frantz (batterie) et David Byrne (chant, guitare), cherche alors à repartir dans une tournée "bigger than life". Dés 1980 et la tournée qui a suivi la sortie de l'album précédent, Remain In Light, le quartet de base est augmenté pour les concerts de musiciens supplémentaires, permettant au groupe de jouer plus fidèlement les arrangements des disques. Ce line-up "étendu" est conservé pendant la tournée suivante, celle de l'été 1982, qui voit Talking Heads visiter l'Europe pour la dernière fois en tant que groupe (quoique personne ne le savait encore à l'époque). Cette tournée de 1982, le "The Name Of This Band Is Talking Heads Tour", déjà documentée par un curieux téléfilm de la BBC, Once In A Lifetime, voit Talking Heads non seulement "funkifier" pour de bon leur son, mais également tester de nouvelles chansons qui finiront sur l'album suivant. La scénographie n'est pas encore totalement arrêtée, mais David Byrne insiste dans les interviews sur le côte multiculturel du groupe : on compte au sein des "Extended Heads" des musiciens noirs, latinos et blancs tous d'origine variée. Dans le même temps, Byrne se sert de ce nouveau "super groupe" qui lui permet de se détacher un peu de la guitare afin de mieux développer son jeu de scène et dévoiler son personnage de pantin désarticulé, situé quelque part entre Buster Keaton et Fred Astaire, deux artistes qui inspirent très librement sa manière de se mouvoir sur scène. Chipant des pas de danse à la célèbre chorégraphe et chanteuse Toni Basil (qui a, entre-autres, inventé le Moonwalk et réalisé le célèbre clip de "Once In A Lifetime"), Byrne cherche à rendre le show de Talking Heads nettement plus visuel. Alors que la tournée passe par le Japon, Byrne se rends avec sa future épouse Adelle "Bonnie" Lutz et son ami le metteur en scène Robert Wilson dans un théâtre kabuki. Il est fasciné par ce qu'il voit, c'est-à-dire des costumes de taille gigantesques, et des opérateurs vêtus intégralement de noir afin de paraître invisible aux yeux des spectateurs.


Au printemps 83, alors que le groupe s'applique à terminer leur cinquième album, Byrne, inspiré non seulement par les scénographies de Wilson (Einstein On The Beach), mais également par ce qu'il a découvert au Japon, désigne entièrement la scénographie du nouveau show live dans un story-board avant de le présenter à ses comparses. Ainsi, la scène devra être entièrement vide au début de chaque concert, et se remplir peu à peu au fil du show : chaque musicien faisant son entrée titre après titre, à mesure que les roadies installent le matos sur scène. Chaque chanson aura droit à une scénographie différente à travers le choix de l'éclairage et d'accessoires : "This Must Be The Place" sera par exemple jouée avec une lampe de salon sur scène pour que le chanteur puisse danser avec; "What A Day That Was" verra tous les musiciens éclairés par des spots venant du sol, créant un jeu d'ombre morbides sur leurs visages (évoquant particulièrement Le Cri de Munch sur le visage de Byrne) tout en projetant des ombres géantes sur l'écran derrière la scène. Tous les musiciens devront porter des vêtements aux tons et aux couleurs neutres, de façon à ne pas disparaître (en cas d'éclairage faible) ou surbriller (dans le cas ou ils sont sous un éclairage pétant), tandis que les roadies qui apparaissent sur scène seront intégralement vêtus de noir. Enfin, cerise sur le gâteau, Byrne s'est également conçu un costume de ville gris, du style de ceux que portent les courtiers de Wall Street, mais surdimensionné, de manière à réduire la taille de sa tête et amplifier les mouvements lorsqu'il se met à danser. Ce "Big Suit" sera réservé pour le climax du show, juste avant le rappel final. Si ces règles semblent plaire à un Jerry Harrison diplomate et heureux de repartir à nouveau en tournée, tout n'est pas vraiment au goût de Tina Weymouth et Chris Frantz, qui regrettent que Byrne cherche sans arrêt à tout intellectualiser et à se tailler la part du lion non seulement en terme de songwriting, mais également sur scène avec son costume démesuré. D'ailleurs, ils ne sont pas fan du tout à l'idée de devoir jouer leur titre "Genius Of Love" (composé avec leur side-project Tom Tom Club) en guise d'interlude afin que Byrne puisse quitter la scène et enfiler son Big Suit. Malgré tout, ils acceptent, car, comme le résume Frantz dans son autobiographie, Talking Heads ne prends réellement vie qu'une fois sur scène, et pour rien au monde il ne voulait cesser de tourner avec son groupe. Le couple, s'avouant vaincu sur ce terrain, accepte ce compromis qui leur permettra malgré tout d'assurer la promo de leur génial side-project. Mais ce n'est pas parce que Chris laisse tomber ce sujet que ça ne l'empêchera pas d'envoyer complètement Byrne sur les fleurs concernant la "règle des vêtements neutres" : ainsi, tout au long de la tournée, il portera de temps à autre son polo Lacoste préféré sur scène, d'une couleur bleu cyan bien pétant qu'on verra d'ailleurs apparaître dans le film...



"I've got a tape I want to play"



Speaking In Tongues sorti en mai 1983, c'est donc entre juillet et décembre de la même année que Talking Heads parcours les Etats-Unis dans leur nouvelle tournée, parfois surnommée "Big Suit Tour" en référence au costume de Byrne. Cette fois, ils sont accompagnés par Edna Holt et Lynn Mabry (des Brides of Funkenstein) aux chœurs féminins, Steve Scales aux percussions, Alex Weir (ex-Brothers Johnson) à la guitare rythmique et Bernie Worell (de Parliament-Funkadelic) aux claviers. Les arrangements des morceaux, aussi bien nouveaux ("Burning Down The House", "Making Flippy Floppy", "Girlfriend Is Better", "Slippery People", "Swamp", "Pull Up The Roots", "Naive Melody") qu'anciens ("Psycho Killer", "Love -> Building On Fire", "The Book I Read", "Thank You For Sending Me An Angel", "Found A Job", "Cities", "I Zimbra", "Life During Wartime", "Once In A Lifetime", "Crosseyed & Painless", "Houses In Motion") sont souvent allongés, plus funkys et généralement entrecoupés de soli de synthé (le célèbre Prophet 5) qui n'étaient pas forcément présents sur les disques. En plus des titres de Talking Heads, le répertoire du groupe comprenait non seulement le "Genius Of Love" de Tom Tom Club, mais également quelques titres solos de David Byrne, à savoir "Big Blue Plymouth", "What A Day That Was" et "Big Business", tous trois extrait de son disque The Catherine Wheel sorti deux ans plus tôt.


Lorsque la tournée passe par Los Angeles, au Greek Theater fin août, un spectateur en particulier est impressionné par le show : il s'agit de Jonathan Demme, qui, en amateur de musique, avait entendu parler du groupe et voulait confirmer le bouche à oreille en le voyant de ses yeux. Peu après ce concert, Demme approche Byrne pour faire du "Big Suit Tour" un véritable film de cinéma. Après les films-concerts de D.A Pennebacker sur Bob Dylan, le fameux The Last Waltz de Martin Scorcese sur les Rolling Stones et le merveilleux The Wall d'Alan Parker qui adapte l'album séminal éponyme de Pink Floyd, le genre film-musical ou film-concert était alors à son apogée aux Etats-Unis. Byrne est conquis par les propos de Demme, qui a su relever au premier coup d'oeil les inspirations japonaises du chanteur de Talking Heads et lui a fait part de ses intentions pour filmer et magnifier à l'image les scénographies raffinées du show. Une fois les financements trouvés (hauteur d'un million de dollars que le groupe avance presque à lui tout seul), Demme pose ses caméras pour filmer les performances de Talking Heads aux Pantages Theater de Los Angeles pendant trois soirs, les 13, 14 et 15 décembre. Pour s'occuper de la photographie du film, il fait appel au célèbre Jordan Cronenweth qui vient alors de connaître un certain succès sur le plateau du Blade Runner de Ridley Scott. Il se trouve que les éclairages, aussi élaborés qu'ils soient pour la scène, ne sont pas suffisants pour capturer toute la magie du show. Demme et Cronenweth sont donc forcés d'utiliser toute une gamme d'éclairages conçus pour le cinéma, ainsi que de faire quelques petites modifications afin de tout filmer sans soucis. Par exemple, tout le matériel métallique qui risque de faire des reflets sur les objectifs des caméras est peint en noir mat : micros, pieds de micros et d'éléments de percussions, pieds des claviers, tout y passe...


Le 13 décembre, premier jour de tournage, Demme décide de filmer le groupe de face, ainsi que le public. Le problème, c'est qu'en voulant filmer le public, il faut aussi l'éclairer. Et quoi de pire pour un groupe qui cherche à faire une bonne performance d'éclairer un public qui se retrouve gêné, avec des projecteurs les empêchant de voir ce qui se passe sur scène ? En fin de compte, le tournage du 13 est un désastre complet : le public, gêné par l'éclairage, a bien du mal à se mettre dans l'ambiance, avec pour conséquence directe d'affecter la performance du groupe. A mesure que le concert se déroule, c'est de pire en pire et le groupe refuse presque de remonter sur scène pour faire le dernier rappel. Alors que dans la nuit du 13 au 14 Jonathan Demme visionne les rushs, c'est l'illumination : il n'a en fait pas besoin de filmer le public. Dés le lendemain, il fait part de cette idée à Cronenweth, et les deux nuits de tournages qui suivent se déroulent à la perfection. Le groupe donne ce que Jerry Harrison retiendra comme les meilleurs performances de la tournée, malgré une fatigue croissante (visible sur les images surtout chez Harrison qui s'était levé tôt le matin du dernier jour de tournage à cause d'une réunion de production urgente dans laquelle sa présence était contractuellement requise) et des tensions de plus en plus flagrantes entre les membres du quartet de base.


Le tournage terminé, le groupe donne son dernier concert de l'année le 16 (concert qui n'est pas filmé et qui sert de grande fête pour remercier tout le monde), puis Demme file monter le film en cherchant à garder le plus de rythme possible. Il évacue ainsi plusieurs performances du montage final, notamment celles de "Big Blue Plymouth", "Cities", "Big Business", "I Zimbra" et "Houses In Motion". Certains de ces titres ont cependant été inclus dans le montage VHS puis dans les bonus des différentes éditions DVD et BR. Ensuite, après meeting avec le groupe, il est décidé de montrer à l'image uniquement ce qui est le plus intéressant musicalement au moment T : un solo de David Byrne, Steve Scales qui tire la langue en tapant sur des congas, Tina Weymouth qui fait sa petite danse avec sa basse ou Edna Holt et Lynn Mabry s'harmonisant entre-elles, leurs visages concentrés. Ensuite, Byrne insiste pour axer le montage de manière différente en fonction de certains morceaux : sur "Psycho Killer" la caméra le suit sur la scène, sur "Life During Wartime" les plans larges sont privilégiés tandis que sur "What A Day That Was" et "Once In A Lifetime" la caméra ne se centre quasiment que sur Byrne et ses mimiques. Ces petits choix de montage permettent là encore de créer du rythme et de la fluidité sans générer davantage de répétitions. Enfin, il est demandé au groupe de réenregistrer certaines parties musicales en overdubs afin de couvrir quelques erreurs de mixages pendant l'enregistrement originel. Ces nouveaux enregistrements sont également récupérés afin de sortir sous forme d'album live. Finalement, le film sort en octobre 1984, presque un an après le tournage. Le succès est immédiat, et malgré un public assez peu nombreux (il ne s'agit après tout "que" d'une captation live), la critique est unanime. Le magazine Rolling Stone parle aussitôt du "meilleur concert filmé jamais réalisé". Personnellement, je ne peux qu'être d'accord avec ce jugement.



"Does Anybody Have Any Questions ?"



Concernant le film en lui-même, c'est un document absolument génial sur un groupe unique en son genre, fruit de son époque puisque Talking Heads n'existe plus depuis 1991, les membres n'arrivant plus à s'entendre ne se sont jamais reformé officiellement, qui aura marqué une génération entière. L'image de David Byrne dansant dans son "Big Suit" entre presque aussitôt dans la culture générale et reste associé pour toujours au groupe et au chanteur, malgré le fait que la plupart des gens l'associent avec la chanson "Once In A Lifetime", alors que Byrne porte le costume uniquement sur "Girlfriend Is Better" et "Take Me To The River". De très nombreux autres groupes s'inspirent de la scénographie ou de la mise en scène du concert/du film pour mettre en place leur propre scénographie et/ou leurs clips (on pense à LCD Soundsystem ou bien à The 1975). Les américains restent aujourd'hui encore très friands de Stop Making Sense, qui sera parodié à de nombreuses reprises, que ce soit dans The Muppet Show ou dans la série Documentary Now du Saturday Night Live (avec en lien ici l'hilarante vidéo-réaction de Frantz et Weymouth concernant cette géniale parodie).


Impossible de ne pas sourire, de ne pas avoir envie de danser et/ou de rejoindre le groupe sur scène lors du visionnage du film. Le voir au cinéma est une expérience encore plus intéressante puisque les séances sont généralement marquées par un public qui se lève pour danser, ce qui n'était malheureusement pas mon cas en janvier 2020 lorsque j'ai finalement eu la chance de voir le film sur grand écran : les gens, plutôt amorphes, sont restés assis dans leurs fauteuils à presque bailler, applaudissant vaguement à la fin du film...


A ce sujet, plus qu'un énième film-concert, je pense que Stop Making Sense est une véritable expérience, en tant que performance (est-ce un concert de rock ? une performance arty ? du théâtre musical ?), en tant qu'objet de cinéma (est-ce un documentaire ? une captation ? une comédie musicale ?) ou qu'en objet artistique tout court : comment se comporter lors du visionnage ? Faut-il réagir comme si c'était un film ou réagir comme si c'était un concert ? Stop Making Sense pose les bonnes questions, cherche à provoquer quelque chose de nouveau chez le spectateur tout en lui apportant une bonne dose de fun, de funk, et, de manière plus générale, d'art. Rares sont les autres films musicaux à lui arriver à la cheville, autant avant qu'après. Je ne vois éventuellement que l'incroyable Home Of The Brave de Laurie Anderson pour véritablement trouver un bon challenger concernant la mise en scène (parce que musicalement l'approche est quand même plus expérimentale chez Anderson que chez Talking Heads, bien qu'ils partagent des thématiques communes ainsi que certains musiciens de tournées et de sessions). Byrne lui-même, au cours de sa carrière solo, aura tenté à trois reprises de surfer sur le succès de Stop Making Sense en produisant trois nouveaux films-concerts, d'abord avec Between The Teeth en 1992, puis Rise, Ride, Roar en 2009 et enfin American Utopia On Broadway en 2020. Il a beau être fasciné par le rapport cinéma-musique, il faut plus qu'une excellente scénographie, qu'un très bon concept et de la très bonne musique pour arriver à un résultat aussi éclatant. Force est de constater que Stop Making Sense est également l'œuvre d'un groupe à son apogée, ce qui en fait tout le sel : suite au tournage du film, Talking Heads ne fera qu'une mini tournée avortée en Océanie en février 1984 avant de laisser tomber le live pour de bon, Byrne souhaitant s'éloigner du groupe et du live (laissant d'ailleurs lettre-morte une invitation au Live Aid de 1985 qui aurait pu permettre aux New Yorkais d'asseoir définitivement leur réputation) afin de se concentrer sur d'autres projets. En soi, si on oublie les trois autres albums plus dispensables que Talking Heads produira au milieu et à la fin des années 1980, Stop Making Sense officie déjà comme le testament d'un groupe qui a atteint son propre sommet et ne pourra plus jamais le dépasser. Aussi tragique que ce postulat se laisse entendre, c'est malheureusement la triste réalité. Byrne pourra faire autant de tournées solo qu'il voudra, les gens viennent en majorité d'abord et avant tout pour entendre l'ancien chanteur de Talking Heads et tenter de toucher du doigt (ou plutôt des yeux et des oreilles) le génie qui le rendait tant unique sur la scène de Stop Making Sense...


Voila tout. Si après avoir lu tout ce texte vous n'avez toujours pas vu Stop Making Sense, foncez donc le regarder ! L'entièreté du film est dispo sur youtube ici (pour combien de temps...); c'est un excellent moyen de pallier à la morosité des évènements de ce XXIème siècle, et un moyen de passer une soirée de folie entre amis, comme c'était mon cas le jour de l'an 2014/2015 lorsque j'ai découvert le film pour la première fois... Dans tous les cas, préparez vous à être soufflés par la puissance de ce film unique et incroyable !

Blank_Frank
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 Films, Les meilleurs films de 1984 et Les meilleurs films sur la musique

Créée

le 31 mai 2015

Critique lue 735 fois

8 j'aime

1 commentaire

Blank_Frank

Écrit par

Critique lue 735 fois

8
1

D'autres avis sur Stop Making Sense

Stop Making Sense
cinewater
9

Aoutch !

Talking Heads était un groupe américain mené par David Byrne actif de 1974 à 1991. Dix ans après la formation, en 1984, Jonathan Demme qui sortira, 7 ans plus tard Le Silence des Agneaux (sans...

le 25 août 2011

12 j'aime

4

Stop Making Sense
Theloma
8

Once upon a time a great concert

En décembre 1983, le groupe Talking Heads emmené par le magnétique David Byrne confie au réalisateur Jonathan Demme le soin de filmer quatre concerts donnés au Panthages Theatre d'Hollywood. Le...

le 15 déc. 2019

8 j'aime

8

Stop Making Sense
Blank_Frank
10

Le concert rock comme chef d'œuvre d'art pop

Talking Heads A la simple évocation du nom de ce groupe mythique, des têtes se tournent, des frissons parcourent les colonnes vertébrales et des sourires se forment sur les visages. Enfin, surtout...

le 31 mai 2015

8 j'aime

1

Du même critique

Die Mensch·Maschine
Blank_Frank
8

Ok les mecs, faites une belle tronche de robot pour la pochette...

1978 A l'heure de la domination de la musique disco sur les ondes mondiales, un "petit" groupe allemand au concept assez révolutionnaire conçoit son album le plus connu et par la même occasion,...

le 31 mai 2015

20 j'aime

1

Trans Europa Express
Blank_Frank
10

Europe, trains et "afterpunk" : tout ce qu'il faut savoir sur l'un des meilleurs opus de Kraftwerk !

1976 Principal intérêt musical ? Le punk rock qui vient d'exploser au Royaume-Uni afin de repousser "l'establishment" et la "stagnation musicale du rock progressif" remarquée par les plus jeunes...

le 17 août 2014

13 j'aime

Careful
Blank_Frank
7

Eros & Thanatos

Dans la famille des groupes de revival synthétique, je vous présente Boy Harsher. Situé quelque part entre Chris & Cosey et The Soft Moon, le duo/couple composé de Jae Matthews au chant et August...

le 5 févr. 2019

10 j'aime