Il faut se faire violence parfois, se regarder dans le miroir et se dire "non, c'est fini, je n'irai plus voir les Star Wars, on ne m'y reprendra plus". C'est dur, il ne faut pas céder à la pression environnante, faire l'autruche, survivre au flot de critiques, d'interviews et d'images en tout genre. Il faut en finir avec les comparaisons stériles et les phrases du genre "tiendra-t-il toutes ses promesses ?". Mais, à moi, Star Wars n'a rien promis. Star Wars, c'est un peu comme Apple, on attend le prochain produit, il y a une tension dans l'air parce que la marque dépasse tout, excuse tout, promet tout. Mais à chaque fois, c'est la même chose, tout est tellement analysé et décortiqué qu'on ne sait même plus où se situe notre propre avis. Il faut parvenir à prendre du recul pour se dire "et moi déjà, j'en pense quoi ?"
Et bien Star Wars, c'est fini. Je refuse de passer plus de temps dans un monde sans limites (toutes ces galaxies) et pourtant si étriqué, si limité. Les mêmes problématiques, les mêmes enjeux et quelques nouveautés, bien sur, qui alimentent une quantité d'articles qui dépasse l'entendement.
Longue vie à Star Wars, qu'ils en fassent encore 100, peu m'importe. Je prends ma retraite. Je vais voir si bientôt j'arrête James Bond aussi. Parce que merde, ça va bien cinq minutes.