Une Rey lumineuse qu’on ne peut qu’aimer

J.J Abrams a eu les oreilles qui sifflent à l’issue des premières projections de l’ascension de Skywalker. L’épisode neuf était déterminant car il se devait de faire la synthèse des enjeux développés au cours de toutes les épopées de la saga.Et J.J Abrams ne démérite pas.Bien au contraire. Sa façon de faire revenir certains personnages pour réalimenter ce nouvel opus, de jouer sur les faux-semblants ( procédé qu’il a utilisé avec la maestria que l’on sait dans Lost) et de finalement cristalliser son propos sur l’héritage spirituel de Léia et Luke Skywalker sont des éléments clé que les contester au nom du détail narratif/ ou en cohérence serait malvenu. J’attendais, comme beaucoup de spectateurs, de connaître les racines de Rey. Elles sont incroyablement surprenantes mais restent dans la ligne dû clair-obscur défendu par George Lucas depuis le début. Rey représente aussi une somme de personnalités Jedi dont elle a pris le meilleur pour créer sa propre identité altruiste et volontaire.On ne peut qu’aimer à sa juste valeur cette jeune femme lumineuse en proie aux doutes mais assumant ses choix, pas toujours en phase avec le groupe.Le final nous ramène aux combats d’alors contre l’Empire mais réussit à dérouler encore plus sur la nécessité de rester soudés, de s’entraider pour triompher. Le message positif est de nouveau perpétué pour le plus grand plaisir des optimistes ( et au grand désarroi des rageux). Pour ma part, j’estime que le visionnage de l’ascension de Skywalker valait le coup, qu’il n’a pas cherché à créer des dissonances entre l’ère Lucas et l’ère Disney, et que ces pointes d’humour nécessaires pour un bon dosage des émotions ne sont vraiment pas de trop.