Le vrai premier épisode de la plus étonnante des franchises de science-fiction

16 ans...16 longues années séparent ce nouvel épisode au précédent Le retour du Jedi. L'attente d'un nouvel opus était donc considérable pour de nombreux fans et cinéphiles qui rêvaient certainement de découvrir encore plus cet univers galactique grandiose dans d'autres productions. Surtout qu'il faut se rappeler qu'on était déjà embarqué dans l'action dès le début du Nouvel Espoir sans savoir ce qui s'est passé avant. Avec ce film, on part réellement à partir du point départ, là où tout a commencé. Alors ! Bien sûr ! Vous allez certainement poser la question suivante : Pourquoi Georges Lucas n'a-t-il pas commencé la franchise avec ce film ? Eh bien ! Il faut savoir que ce dernier avait une idée bien précise dans la tête quand il contribuait à la réalisation des films composant la prélogie. Suite à son divorce, à sa fatigue de réaliser des Star Wars et à son envie de concentrer l'histoire de a franchise plus sur le méchant Dark Vador, le cinéaste s'orienta dans une nouvelle direction. Il reprend les commandes de sa franchise en se basant sur la naissance de Dark Vador ou celui qui se faisait appeler Anakin Skywalker comme on peut l'apprendre dans Le retour du jedi.


C'est ce qu'on peut découvrir pendant le visionnage du nouvel opus en compagnie de deux jedis, Qui-gon Jinn et son apprenti Obi-Wan Kenobi, escortant la reine Amidala lors d'une traversée dans la galaxie, dans le but de supprimer une taxe commerciale imposée par l’organisme de la Fédération et que le gouvernement de la planète Naboo n'approuve pas. Sur le chemin, leur vaisseau atterrit sur la planète Tatooine. C'est dans cet environnement désertique que les jedis recueillent un jeune garçon doté de pouvoirs de jedi, celui qui se fait appeler Anakin Skywalker, celui qui est considéré comme l'élu d'une prophétie. C'est avec cette trame scénaristique que le réalisateur donne un nouveau départ de la plus fabuleuse franchise de science-fiction que le cinéma n'ait jamais connu. Des combats galactiques, des duels au sabre à laser, une course sensationnelle de modules, des nouveaux territoires d'une beauté effarante, le cinéaste n'a pas du tout perdu la main. Il vit son rêve d'enfance en toute facilité. Avec la technologie du cinéma d'aujourd'hui, le réalisateur offre aux cinéphiles une production tout aussi honorable et épique que les précédents films.


Et son sens de l'imagination ne lui fait pas défaut. On découvre cet univers galactique comme si on était un aventurier ambitieux et déterminé à aller jusqu'au bout de son objectif. Ce long-métrage crée exactement la même magie que celle des précédents films avec une exploitation artistique toujours aussi approfondie et des morceaux reprenant absolument le même aspect musical. C'est sûr ! George Lucas ne nous déçoit pas. Il a su maîtrisé son œuvre, aussi bien que dans la direction du casting composé que de bons acteurs tels que Liam Neeson, Ewan McGregor, Natalie Portman, Ian McDiarmid ou encore Ray Park interprétant le seigneur sith Dark Maul, un méchant aussi mythique que Dark Vador avec une performance physique fantastique. Sur plusieurs points, le réalisateur n'a rien négligé. Par contre, je reconnais une certaine déception dans l'écriture du scénario où je trouve que c'est un peu trop poussé dans la politique et dans les discours prolongeant inutilement la durée du film.


Dans les précédents long-métrages, on allait droit au but sans nous faire fatiguer sur quoi que ce soit. Et puis, c'est qu'il y a bien quelque chose qui m'a terriblement fait grimacer, c'est cet insupportable autochtone Jar Jar Binks, toujours à faire le con, à commettre des maladresses et à parler sans marquer une pause. À la limite, on pouvait très bien se passer de lui. C'est certes un élément perturbateur mais qui ne gâche en aucun cas le plaisir qu'on est censé ressentir pendant le visionnage. Une mise en scène minutieusement soignée, surtout pendant les dernières scènes d'action, un rythme qui ne faiblit pas, de l'action divertissante, des effets spéciaux numériques grandioses, tout ces éléments montrent sans problème que Georges Lucas a atteint son objectif même si cet opus n'est pas aussi remarquable que les précédents films. Le plus important, c'est que la base est bien impliquée et cela nous suffit amplement. 7/10



Un maître et un apprenti. Mais lequel a été tué : Le maître ou l'apprenti ?


LeTigre

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