Etude en cours, critique en devenir.
Faire preuve de sens critique.
Faire la critique d'un objet
- fut-il cinématographique, littéraire, musical, vidéo-ludique (terme "opaque" étant donner la propension à toutes les stimuli d'être ludiques), visuel, odorant, tactile, gustatif, abstrait-
devrait dépasser la simple appréciation de cet objet pour légitimer par l'analyse ses qualités abstraites:

- extrinsèque: perçu par des hommes de culture et de système de signification différents;
- intrinsèque: tel que cet objet se révèle sous toute ses faces, intérieures et extérieures;

Ne pouvant plus ou moins percevoir que des variations extérieures des choses en général, parfois toucher à l'universel par l'étude analytique (et l'intuition), contentons nous de l'aspect extérieur.

Ne pas oublier les sens(ations), ni la critique.

Ici l'objet est cinématographique. Et point télévisuel.

Mais d'un objet narratif on retire souvent l'aspect esthétique pour y voir des sens nous convenant plus ou moins, faire la synthèse des évènements, de l'énergie, du mouvement, du temps qui s'écoule, de l'élasticité de l'espace, des méandres de la perception qui s'égare, ce afin de partager notre expérience a d'autres, et surtout car tant d'informations, ces choses et cette capture, création de choses est trop lourde, trop grande, imposante, gigantesque, titanesque, hécatonchiresque pour qu'on en imprime le substantifique contenu .
On cherche à comprendre, à s'exprimer par la suite, avec soi lorsque l'impression est confuse, avec l'Autre une fois qu'on a atteint une unité, une synthèse de l'objet.
Ou bien tout l'inverse, on en retire l'impur contenu pour voir la vision d'un possible poète, démiurge plastique moulant l'énergie, la chaleur de ces photons si légers - ont-ils seulement un poids, une masse? - et en retirant le principe agissant au fond de ces apparitions, le mouvement principiel qui les présente à l'intellection, le sens.

Spring Breakers est un faux film polémique: tous les films sont polémiques.
Un film est le non avènement d'un autre. Il procède par ellipse, par non-présence d'un autre. Il est une vision du monde, une "Weltanschauung", un univers singulier d'informations au dépens d'un Autre. Porteur d'une idéologie en somme, d'un point de vue n'impliquant que la personne la créant, séparée des visionnaires, spectateurs et meme de l'auteur qui utilise pour la réaliser des principes, des lois et des outils définis avant lui.

Prenons donc les "visions" positives et négatives :

" Une génération, qui n'a de désir que matériel, se complaisant dans la consommation de psychotropes, de panacées lumineuses fluo et artificielles, s'abrutissant sur de la musique tantot niaise et bon enfant tantot vers l'éclatement auditif par la surcharge de sons numériquement traités et obscène, vénale, lascive, sexuellement chargée, prête à se décharger du poids des responsabilités, voulant tout avant même qu'il soit accessible. Ceci est leur portrait capillotracté au rythme décéléré, dans un enchainement prophétique."
Malgré le message de tentation et de rédemption impliqué dans le film, on ne saurait récuser de tels arguments qui font du film un déchainement des pulsions les plus débonnaires et dangereuse à toute civilisation : la survie dans un Spring Break universalisé serait un retour à des états antérieurs à une certaine tranquillité des usagers de Sens Critique, en général des gens vivant plutot que survivant. L'apologie semble exister, car les jeunes filles, bien que blessées, survivent toutes au passage dans ce microcosme, ce monde clos. Et ce sans dommage, bien que menacées par la loi et des membres de gang.
La description du monde d'Alien es-t celle de la truanderie, le rêve propagé par le rap gangster positif, du narcissisme abolissant les autres pour lui et uniquement lui.
Ce message est malheureusement banalisé, issu de l'individualisme libertaire, cherchant la "pure" réalisation du soi, de son île-univers pour parler avec Huxley. Chacun peut et même doit faire de son possible pour s'assurer sa survie et son bonheur, la réalisation de ses désirs.
Mais c'est à vrai dire un constat sur les côtés obscur réels qui existent à tout système politique et économique : des hors-la-loi, actualisés dans l'époque du capitalisme consumériste, dans une époque d'abondance et de développement technologique incessant, dans une idéologie de production incessante.
La fascination pour les hors-la-loi ne date pas de la dernière pluie. Le Motion Picture Production Code des années 30 sous la conduite de Hays voyait déja la représentation lubrique et la fascination de la violence comme un danger ou à tout le moins, comme l'Immoral.
A l'ère de la libéralisation totale des aspects de la vie humaine par la commercialisation, Spring Breakers apparaît non pas tant comme un film prophète mais le produit d'une époque déja entérinée, décadence des valeurs collective au profit du Soi, du Moi en particulier et pour les psychanalystes, du Ca .
De ce point de vue négatif, la fin des rançons des filles n'est que la fin du film, car les filles, du moins les dernières n'apparaissent pas avoir véritablement changer, les raisons de leur départ paraissant psychologiquement expliquable seulement par la mort d'Alien, le massacre de masse et la peur des jumeaux dealers (sexuelle, j'entends :D ). Elles pourraient ravir encore les fortunes de tant de citoyens, d'hommes, de femmes, de sucette d'enfant, de glaces, de sacs de grand-mères ! Seule la mort semblerait les pouvoir arrêter !

Ainsi, à une psychologie faiblarde ou plutôt stéréotypée (la tentation repoussée, Alien en tant que mentor, l'indulgence lors de la condamnation), une esthétique vulgaire (la scène d'introduction avec ses seins, ses doigts d'honneurs, ses préparations aux fellations ou le foutre s'est fait alcool, ses accessoires superflus), son idéologie autodestructrice, la fascination absolue de la fete, la vie dionysiaque, dans ce monde carnavalesque, s'oppose la positivité.



Si précédemment l'enchainement par prolepse (flash-forward) crée un ensemble touffu où fête s'associait avec rixe et rançon, agrémenté de pauses divinatoires, la présence de ces futurs antérieurs permet de voir l'élasticité conceptuelle du film.
Le danger s'approche toujours.
Le contraste du montage est frappant entre lenteur de la mise en scène et la violence, le passé et le futur, si bien que le temps du film ne semble jamais être le présent que dans les scènes avec Alien, les moments de possible conscience du néant.
Tout le reste est un fatras entre le passé renié des mêmes soirées, cette attente irrésistible vers le monde transcendant de Spring Break. Tandis que les moments vécus à Spring Break s'auto-parodie et l'espace se rétrécit, vers la claustrophobie des intérieurs face au rêve, VERITABLE CLIP dans le film. La première scène est une définition de Spring Break, sans les personnages principaux mais leurs clones futurs et passés, leur moule, leur phantasme. cette scène scène étrange est en fait étrangère à la narration, à la réalité du film mais elle la motive, elle en est le Mac Guffin, le but recherché, jamais atteint car atteint il se renouvelle en orgie de plus en plus orgiaque, c'est le délire de la tautologie qui se gonfle d'elle même et s'éclate avec l'arrivée de la Loi. La remémoration du hold-up remontre la partie affective des jeunes filles qui effraie Faith, mais qui fait revivre au présent et au premier plan ce qui était distancié, lointain. Les actions sont vécues et ressenties à l'avance ou en retard.

Spring Breakers est à la fois voyage du héros (The Hero With Thousand Faces de Campbell et The hero's Journey de Vogler vous indiqueront certains acquis psychologique (donc psychanalytique) sur la construction des films hollywoodiens et mythiques), récit d'initiation donc, dans la lignée des récits modernes, et comme dirait René Girard et sa théorie du désir mimétique, un récit sur le désir métaphysique et le mal ontologique. Cette effectivité de l'initiation touche d'autant plus les adolescents qu'ils sont jeunes (malléables aux idées et à la fois déja en train de former une sensibilité et une vision du monde).

Les filles sont à la fois une entité unique ( leurs voix se confondant) et des singularités avec des caractères particuliers. Mais elles ne sont pas fondamentalement différentes les unes des autres :
- ce sont des adolescentes, qui se cherche une identité et une place dans le monde;
- ce sont des jeunes filles assez jolies (même la femme de Korine), issues des mêmes villes et "classes" (elles ont des conditions de vie semblables, des rapports aux parents semblables mis à part Faith dont le nom est un indicateur suffisant en plus de son appartenance au star system Disney);
- elles cherchent des transgressions au code de la vie, aux interdits moraux désormais acceptés sous couvert de bonne conduite extérieure : pure jouissance dans la danse, la musique, l'alcool, les drogues, le sexe;

Attirées par Spring Break, elles cherchent en vérité leur être, leur identité dans un monde phantasmé et surréel, loin des conditions réelles du "monde du travail". imitant la jeunesse en générale qui observe l'absurdité du travail pour le travail, de la responsabilité sans but transcendant (enfin ils ne croient pas aux transcendances de la Nation, de l'Etat, du Bien et du Mal (sauf Faith) ). Cherchant un sens au monde dans un l'univers du narcissisme, du moi exacerbé et extatique, il le découvre dans le carnaval, l'éternel retour de la fête, de la joie.
Mais les reproches précédents, la lame de fond du négatif se démène de plus belle : elles qui ne travaillent pas à leur survie, à la reproduction ni à la production d'elles mêmes dans le monde du Dieu argent, elles mettent à profit leur capital culturel.

Elles rapprochent la possibilité des films et jeux vidéos sur la violence et l'arnaque, le gangstérisme pour élaborer la théorie de tout être qui vient au monde face à la nécessité de survivre: la violence, ce que je peux prendre m'appartient.
La propriété redevient la possession, l'état des choses modernes revient à l'état des choses "préhistoriques".
Mais Spring Break à portée de main après le casse, la jeune Cotty retombée dans la criminalité, elles profitent jusqu'à se faire pincer.
mais intervient alors le révélateur, le mentor ou le tentateur, l'étranger étrange, Alien.
Le moment de la révélation de la fausseté du désir apparaît dans l'ordre des caractères des filles, de Faith qui fréquente les enseignements religieux chrétiens (catholiques, protestants, je ne sais), à Cotty qui avait reculée une fois devant la criminalité, vers les dernières dont l'ambiguité explique les arguments du point de vue négatif.
Alien révèle un aspect réel de Spring Break, faux prophète de l'éternité du carnaval, du voile de Maya et du monde renversé (théorie selon laquelle le monde est une illusion crée par le Diable), le carnaval est un moment extraordinaire, un évènement au sens le plus fort du terme, il est le Rare, l'Unique, le Différent. Il attire car le quotidien est connu, il est l'Inconnu. Il est le plaisir face à la lassitude de la répétition. La scène dans la salle de billard est la réalité de la vie, un rythme moins saturé en plaisir, une jouissance plus maitrisée, avec les camarades d'Alien en journée. Le nombre de scènes de nuit, invite à la fête, s'oppose à l'approche du dénouement, comme désillusion, jusqu'au final cauchemardesque.

Les chants d'Alien sont des vérités pour lui qui vit éternellement Spring Break, il disserte sur ce qu'il a déjà vu et qu'il aurait pu revoir, l'éternité de son Royaume ( le déplacement opéré vers ce vocabulaire du transcendant, chrétien, religieux en vérité, me parait nécessaire mais qu'il est lourd,qu'il est pénible de l'utiliser! Mais qu'il est enivrant aussi! ).
Faith abandonne mais Alien garde les autres filles. le retour passe par le pont géant, le passage à la vie adulte, du moins sa métaphore dans l'univers clos du film est accompli. Faith dépasse les désirs des autres, sait qu'elle ne se trouvera pas à Spring Break après mensonges téléphonés à ses parents et accepte la condition de la vie, la nécessité devant la pure jouissance, le moi passe après les règles du monde. Faith a fini son initiation.
De même Cotty aura son initiation d'une manière plus abrupte, plus concrète, moins spirituelle, plus violente donc : une balle fichée dans le corps.
Les dernières filles ne franchissent pas de pont, où iront elles dans leur bolide couleur sang?

Alien comme personnage du passage, du dépassement et bon et mauvais : il oriente les filles dans deux directions opposés avec un unique but. Sa puissance d'attraction est la continuation plus virulente des désirs précédents: un "hustler", un gangster rappeur trafiquant de drogues vivant le rêve américain où l'argent et son but, le pouvoir se confondent dans une vision étriquée du bonheur. Alien est un matérialiste qui aime le pouvoir, la chair, la drogue et profite de la violence pour n'être que la copie d'un type de vie. Un stéréotype. L'énumération de ses possessions devant les filles jusqu'à l'absurde huile auto-bronzante, le lit comme oeuvre d'art confirme le type d'Alien. Souhaitant vivre Spring Break éternellement, il est devenu le pourvoyeur des jeunes qui passent par cet éxutoire avant l'entrée dans le monde du travail. Mais Alien n'est pas un monstre décérébré: il admire les jeunes filles qu'il voit comme des "sirènes". Elles seront ainsi pour lui les corps chantants qui l'attireront sur les rocs fendants de la mer de la vie, et mourra d'avoir écouter leur chant de jeunesse.

La communion entre les filles et Alien lors de la scène du piano et la représentation de cette innocence, de la tentation qu'Alien subit réciproquement à l'approche de ces filles : elles sont candides, s'aiment simplement, une superficialité montrée dans l'absence de dialogues réels ou "réalistes" hors de la narration et ses buts, des corps jeunes, dotés d'images vierges (détournement des identités (persona) des actrices Disney), une facilité de contact, un mutisme et une fusion des personnalités dans une "féminité".

Les scènes avec la réalité reviennent avec Alien mais surtout son ancien "ami", véritable gangster non romantique aux allures généreuses et à la dégaine antipathique. Il est l'obstacle réel à Cotty et à Alien, son propre mentor.

Si le symbolisme des couleurs ( le rose) est encore a développer, la plastique de Spring Breakers est d'une belle facture, les couleurs complémentaires s'enchainant, les échelles de plans respectent une certaine intimité aux filles et leurs beautés étant magnifiées par la caméra.
Le monde de Spring Breakers est un monde du faux, une mise en scène générale où le réel revient sans cesse, où la vacuité de la jeunesse cotoîe la possibilité du sens, et la révélation des illusions et de la réalité des carnavals ( quand est-il de Bayonne en France ? Les proportions sont différentes et la tradition est plus historique mais il y a corrélation bien que la violence ne me smeble pas être aussi explicite qu'à spring Break où deux mondes se cotoient).

L'esthétique du clip est une technique, un procédé qui utilisé dans les clips, est souvent le revers de la photo de mode, de la suggestion sexuelle et des rapprochements par forme, couleur, idée, glissement du désir vers le besoin:
Spring Breakers est un film, qui prend à l'envers cette esthétique contre elle-même, dans la mesure du possible; ses possibilités subversives, c'est-à-dire révélatrice du fonctionnement de la société, des us et des lois sociales aura ce me semble échouée ici. Les sons de plus en plus violent de revolver et la musique sont réussis et même Skrillex est bien utilisé, comme emblème d'une génération, mais plutôt en tant que transparaissant une certaine idée sur cet état de la jeunesse et du monde, en deux temps (électrique vers acoustique).

Mais fut-ce un instant la volonté de Korine de réussir un film subversif?
Un cinéaste fait de la politique en propageant des idées par le biais du film (le terme biais est important). Mais l'utilisation d'un système conservateur par un homme qui veut réaliser des choses belles, créer des formes pour des idées, notamment le star system, me semble un pari risqué. Le cinéma était déja pour Lénine, Staline, les américains et Hitler des outils puissants de suggestion, malgré la puissance qu'incarnait les chefs d'oeuvres qu'ils ont financés. L'art a évolué grâce aux religions qui ont abandonnés leurs enseignements métaphoriques vers des dogmes, les méthodes surréalistes furent repris dans les années 20 par les américains, la psychanalyse par la publicité, l'étude de mythe par Hollywood et ainsi de suites. Les instrumentalisations politiques, comme parties de stratégies par des capitaux, institutions géantes richissimes dont le but est de survivre dépasse le cadre du film de production, comme reproduction d'un système, qui lui même s'inscrit dans un cadre historique. Les choses paraissent autonomes quand on en est proches, lorsque l'on observe par un judas (héhé) mais la vision après le recul voit le global: l'histoire est plus grande. Il faut pour le sens critique alterner entre des vues rapprochées, des gros plans, des analyses de films ou autres, musicales, etc... et des vues globales, dans l'histoire, l'économie, les sciences et acquérir les outils et les expériences et sans cesse faire l'aller retour entre théorie et pratique, approche micrologique et macroscopique (les suffixes ou radicaux s'intervertissent et créent des sens nouveaux mais cohérents avec les vues précédentes).

Spring Breakers est un film que j'ai apprécié mai pas adoré.
Je l'ai vu car le sujet du carnaval me passionne et car j'envisageais de faire un film sur le même thème un jour (mais vraiment! parcours initiatique, carnaval et jeunesse ...) et après visionnage je ne pense pas être capable de reproduire un tel exercice, une maitrise non ostentatoire comme Korine.

Mon avis transpire d'un certain mépris pour le sujet du film pris au premier degré : l'émulation de la jouissance sans entrave qui suit les évolutions de 68 et des expérimentations de la jeunesse dans les années 60, et ce partout dans le monde.
La jeunesse venait de devenir un secteur marchand ouvert, avec des besoins à combler, des désirs à susciter dans un monde standardisé en occident et où une "indépendance" était de rigueur dans les colonies du monde entier.
Les aspirations de la jeunesse n'ont peut-être pas tant changé, mais le cynisme et le "réalisme" des jeunes donnent la voie à des interprétations et des actes menant à Spring Breakers.
Ce film se base sur un genre de réalité odieuse, mais en tant que tel, il reste malgré tout beau pour les yeux innocents d'un cinéphile en herbe.
Un bon film, un des meilleurs que j'ai pu voir cette année. Mais le maniérisme repousse, certainement. Mais comme j'ai un certain plaisir à voir des films "blockbuster" et des séries z, les films américains en général, ceux qui arrivent en France sont des objets extrêmement intéressant à étudier: fascinants comme ils sont bien réalisés malgré les ressemblances dues aux consignes de production, aux systèmes de stars, aux genres en vogue, aux canons esthétiques et aux idéologies qu'elles poursuivent.
En cela elles participent d'une maitrise moins fréquente qu'en France, en parti du aux systèmes d'intégration différents des participants de la grande pyramide du cinéma.
Spring Breakers ressemble plus en cela aux productions indépendantes à l'européenne, à ce que l'on peut appeler véritablement, les "films d'auteur".

Ainsi finit la longue et pompeuse première critique de votre dévoué « sens critiqueur » (non pas homme au sens critique malgré l'introduction), à l'heure où j'écris ces mots du moins.
Perferic
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2013

Créée

le 6 oct. 2022

Modifiée

le 2 oct. 2013

Critique lue 500 fois

2 j'aime

2 commentaires

Perferic

Écrit par

Critique lue 500 fois

2
2

D'autres avis sur Spring Breakers

Spring Breakers
Chaiev
5

Une saison en enfer

Est-ce par goût de la contradiction, Harmony, que tes films sont si discordants ? Ton dernier opus, comme d'habitude, grince de toute part. L'accord parfait ne t'intéresse pas, on dirait que tu...

le 9 mars 2013

244 j'aime

74

Spring Breakers
Before-Sunrise
1

Halt Disney

Le film démarre comme un clip de MTV, avec de la musique merdique et la caméra qui tremble. Il n’y a pas de dialogue, juste des cons qui sautent à moitié à poil en buvant de la bière (yeaah on se...

le 16 mars 2013

161 j'aime

39

Spring Breakers
real_folk_blues
2

Vous êtes le maillot faible, au revoir.

Si faire rouler des culs souillés par la bière et la sueur en 120 images secondes pendant une heure trente correspondait à l’image que je me faisais de la représentation du carpe diem contemporain,...

le 13 sept. 2013

140 j'aime

79

Du même critique

Bad Girl
Perferic
4

Comment j'ai découvert le fluo

La simplicité de la "mise-en-scène" tient ici à un choix de minimiser le propos, mais malgré tout le réalisateur veut éblouir par la pose blasée et écorchée à vif du texte, et fait éclater de partout...

le 19 mars 2015

13 j'aime

6

Playlist
Perferic
5

Nouvelle vague à l'ame froide

Enfin du slint dans un film, et français! Le film est clairement indé, dans la mouvance nouvelle vague, cold wave, dans une ambiance molle et paisible qui restranscrit assez bien celle d'un bd indé...

le 4 juin 2021

7 j'aime

Night Call
Perferic
7

Oh Louie Louie, Oh no, you gotta shoot

Le film est bien réalisé, sans faute mais sans grand génie, le personnage est infect a souhait et la scène du diner est monumentale scénaristiquement. Mais où le bat blesse? D'abord parce que ce que...

le 2 déc. 2014

7 j'aime