Son ainé, sorti cinq ans et demi avant lui, avait su faire parler de lui, et de quelle manière…
A une époque où la marvellisation à outrance des « franchises » accouchait d’un gigantesque monstre informe et tentaculaire colonisant le monde des salles obscures, Spider-Man : New Generation avait su se distinguer (et séduire) grâce à une habile proposition tout en contrepied.
Aux visuels lissés et standardisés du MCU, le film d’animation de Sony avait décidé de répondre avec une identité visuelle racée, une intrigue ramenée à hauteur d’humain mais aussi et surtout via un prisme tout en métalepse amenant à questionner littéralement ce qui était en train de tuer tous ces super-héros américains : les déclinaisons à outrance.
Or au regard de la validation critique et populaire de New Generation on était clairement en droit, en cet été 2023, d’attendre avec impatience et curiosité ce Spider-Man : Across the Spider-Verse afin de voir si, avec cette suite, Sony allait continuer sur sa voie de l’audace ou bien si, au contraire, elle allait lui préférer la voie plus sure mais plus contradictoire de la banale et énième déclinaison.


Par rapport à ce sujet-là, l’introduction de cet Across the Spider-Verse présente ce grand mérite d’être très rapidement rassurante sur les intentions du trio placé aux commandes de ce projet.
Chaque plan est l’occasion d’expérimenter quelque chose de très esthétisant. C’est certes chargé et très riche mais jamais dénué de cohérence et surtout d’élégance. Il y a clairement de quoi se laisser charmer par cet enchainement d’une incroyable densité, surtout que celui-ci est porté par un sens aigu de la narration.
Chaque séquence s’orchestre toujours autour d’une dynamique musicale, elle-même se structurant autour d’un élément scénaristique que l’intrigue entend développer avant de passer au suivant. Cela donne à l’ensemble un incontestable élan, d’autant plus jouissif qu’il est puissamment racé.


Dès le départ, on sent qu’ Across the Spider-Verse se pose comme une version pleinement aboutie et assumée de New Generation.
Plus besoin de poser les bases. Plus besoin de construire sa légitimité. Le film entend y aller de manière débridée afin d’aller jusqu’au bout de sa démarche initiale : donner à voir et à sentir toute la/les dimension(s) artistique(s) de ces arts populaires que sont les comics et (plus ou moins) les films d’animation…
…Or, sur ce domaine-là, je trouve que c’est – du moins plastiquement parlant – une incontestable réussite.
Ce film n’arrête jamais de fournir des propositions. Malgré la densité hallucinante proposée, il y a toujours du sens dans ce qu’on donne à voir, entendre et sentir. Ça fourmille de partout. C’est du travail d’esthète, d’orfèvre, de passionné. Et sur moi, ça a été terriblement communicatif.
Ah ça oui, j’ai pris mon pied…
…Mais jusqu’à une certaine limite.


Et cette limite, elle se dessine au fond assez vite.
Car autant ce Spider-Verse sait se montrer généreux qu’il n’en manque pas moins d’y aller jusqu’à l’excès ; un excès au fond assez révélateur des lignes que ce film n’ose pas (ou ne veut pas ; voire ne sait pas) franchir.
Un simple champ-contrechamp peut être ici l’occasion d’un enchainement de propositions visuelles qui, bien qu’elles peuvent s’entendre dans un univers faisant de la déclinaison à outrance un principe, n’en questionne pas moins sur l’esprit de défausse dans lequel ce film semble en permanence s’inscrire.
Multiplier c’est aussi ne pas choisir.
Au-delà même de ça, en décuplant ainsi les propositions formelles, on est même en droit de se demander s’il ne s’agit pas là d’une sorte d’art de diversion, afin de faire en sorte que l’esprit du spectateur n’ait pas l’occasion de se questionner sur tous les secteurs créatifs dans lesquels ce Spider-Verse peine à s’inventer.


Parce qu’insister à ce point sur sa forme jusqu’à verbaliser soi-même sa propre démarche formaliste c’est une chose, mais qu’en est-il du reste ?
Au fond, tout ça au service de quoi ? Car aussi riche et élégant soit-il, que Spider-Verse n’échappe pas à la question de son intrigue et de sa finalité. Or, autant l’habile exposition du passif de Gwen Stacy en début de film donne l’impression que l’intention est à l’expédition rapide afin de rentrer au plus vite dans le vif du sujet, que le reste laisse davantage dubitatif.
Car autant le rythme continue-t-il sur une cadence très élevée que malgré tout l’intrigue peine à se lancer et révèle même rapidement une assez surprenante inertie.
D’un côté on insiste plus que de raison sur les états d’âme de chacun, quand bien même ceux-ci se révèlent-ils plus que convenus – et qui plus est déjà traités par l’opus précédent – tandis que de l’autre côté on se perd dans une orgie d’univers et de héros alternatifs qui, bien que visuellement distrayants, n’en restent pas moins qu’une multiplication ad nauseam des mêmes archétypes et des mêmes schémas…


…La démarche apparait ici d’autant plus absurde qu’elle ne semble être justifiée narrativement que par l’intronisation de nouveaux sidekicks au héros, alors que celui-ci en disposait déjà dans le premier volet ; sidekicks du premier volet que ce Spider-Verse met étonnamment sur le banc de touche tout le long du film avant de ne les faire ressurgir qu’à la toute fin, quitte à produire des doublons en pagaille… C’est totalement con, même si je pense comprendre pourquoi le trio d’auteurs en est passé par cette absurdité. On en reparlera un peu plus loin…


…Et sinon, oui – j’ai bien conscience qu’on pourrait une fois de plus justifier tout ça par cette idée que ce film a voulu donner corps à son idée de création par la déclinaison que malgré tout – non – ça n’est pas suffisant pour rendre ce genre de démarche universellement plaisante et stimulante. C’est même d’autant plus questionnable – voire contestable – quand on sait qu’il s’agit justement là d’un travers dans lequel s’est vautré le MCU et face auquel New Generation avait su se poser comme une contre-proposition.
Car non, ce Spider-Verse n’échappera pas à la terrible comparaison ; comparaison qu’il impose malgré lui de par le trop grand nombre d’éléments qu’il finit par emprunter au monstre dont il avait su pourtant jusqu’alors se poser comme un contrepied.


Déjà, je ne peux personnellement que déplorer ce verbe omniprésent, régulièrement futile et quasi-systématiquement porté à la blagounette. Ce film ne semble jamais assumer ses potentiels moments de tension et c’est gavant.
Pourtant le film est loin d’être malhabile à ce sujet-là, et même s’il est manifeste que tout son dispositif est porté sur l’action et le spectaculaire, il n’en demeure pas moins capable de transiter vers de vrais bons moments d’émotion. Seulement voilà, à l’image de ses homologues du MCU, on semble vouloir s’interdire toute potentielle source de micro-trauma chez le spectateur. En conséquence, on aseptise tout à grand coup de blagues, second degré, autodérision… Et l’air de rien, par ce choix des plus timorés, ce Spider-Verse y perd déjà pas mal en capacité d’impact.


Or de l’impact, ce Spider-Verse n’en perd clairement pas qu’à cause de ça.
J’évoquais plus haut l’étonnante structuration de l’intrigue qui, après un début plutôt habile finissait par patiner grandement. Or cette inertie centrale apparait d’autant plus dommageable quand, sur le dernier quart, le film parvient à se relancer enfin – regroupant enfin les fils de sa toile, posant clairement les enjeux et faisant enfin avancer son propos par rapport à son opus précédent.


Je trouve d’ailleurs particulièrement habile la manière dont le scénario de ce film parvient à superposer d’un côté son premier degré de lecture à base de canevas structurant l’univers et de l’autre son deuxième degré de lecture à base d’éléments fondamentaux qu’il convient de respecter dans un univers fictif afin qu’il puisse en préserver son intégrité et son identité. Je pense que c’est clairement là l’idée du film – pour ne pas dire de toute la saga spider-verse – et qu’elle aurait d’ailleurs clairement mérité d’être développée.


L’efficacité de cette relance conclusive est d’autant plus frustrante qu’elle questionne le fait qu’autant de temps ait été perdu avant ça. Seulement voilà, la raison finit par tomber tel un couperet lors du final – et désolé mais hors de question de faire figurer ça en spoiler parce qu’à mon avis c’est le genre d’information qu’il faut avoir avant d’entrer en salle – tout ça s’achève sur un « to be continued ».


Eh oui ! Ce Spider-Verse aura donc encore repris un autre élément constitutif de ce qu’il y a de plus vomitif dans le MCU : sa structure épisodique.
Malgré ses 2h20, Spider-Verse patine donc pour au final ne même pas se conclure. Et si j’entends celles et ceux qui se diront certainement « Pas grave ! C’est là l’annonce d’un dernier épisode en fanfare ! », moi tout ce que je vois de cette fanfare, c’est une fin prévisible qu’on a certainement déjà tous et toutes en tête ; une fin qui aurait pu être menée en vingt minutes voire une demi-heure, dans la foulée de l’élan initié, mais qu’on ne verra finalement qu’après une nouvelle amorce dans le troisième volet, suivi ensuite d’un énième nouveau tour d'horizon de cette énième déclinaison d’univers. Une partition évitable en somme. Une partition d’autant plus artificielle que je peine à voir ce que le prochain opus pourra dire d’original au regard du canevas dans lequel ce Spider-Verse s’est empêtré…
…Au fond l’expression ultime de ce qui limite tout ce projet.


Dans ma critique de New Generation j’évoquais comment – et au bout du compte – malgré les indéniables tentatives créatives du film, celui-ci demeurait désespérément bridé par ce qui constituait pourtant le cœur de son sujet : Spider-Man.
Trop de films avant lui. Trop de déclinaisons déjà préexistantes. Il y avait dans la redite de l’usure. Il y avait, malgré les prises de liberté, la préservation d’une prison.
Concernant ce Spider-Verse le problème est au fond le même. Il est même décuplé. Parce qu’après un premier épisode visant à réinitialiser une saga, on peut encore comprendre qu’un certain nombre d’interdits ne soient pas brisés et que la voix de l’audace ne saura finalement que pleinement franchie lors du second opus. Ça avait par exemple été le cas à la fois pour la reprise de Batman par Tim Burton que pour celle de Christopher Nolan. Dans les deux cas, le premier opus avait été plus sage que le second. Dans les deux cas, l’intention singulière était pleinement installée que lors du deuxième temps.
Or, quelle est la proposition singulière qu’offre ici cette saga Spider-Verse outre sa démarche formelle ? Qu’est-ce que le spider-verse, en tant qu’élément narratif, apporte comme singularité dans le traitement du personnage de Spider-Man ?
La réponse à cette question est malheureusement triste de limpidité. Le spider-verse n’apporte que des déclinaisons visuelles – des déclinaisons superficielles – et rien de plus.


Mettons de côté les Spider-punks, les Spider-mangas et les Spider-T-Rex, que reste-t-il ? Qu’est-ce qui singularise ce Miles Morales via ses aventures ?


Parce que rappelons l’enjeu de ce Spider-Verse : le multivers repose sur des canevas, ces canevas sont généralement constitués de tragédies affectant inlassablement les multiples Spider-Man, et ce multivers peut être affecté par le fait de modifier ces éléments de canevas.
Or, par rapport à ces règles-là, Miles pose trois problèmes. Le premier c’est qu’il a modifié un premier univers en sauvant le capitaine de police de Mumbattan, ce qui va causer l’effondrement de cet univers. Le deuxième c’est qu’il va certainement s’opposer à la mort programmée de son père, capitaine de police, déclenchant là encore l’effondrement de cet autre univers. Enfin, le troisième, Miles est lui-même une anomalie dans la mesure où il a été piqué par une araignée d’une autre dimension, causant ainsi la mort du Spider-Man de sa dimension mais privant en plus de cela la dimension d’origine de son Spider-Man.
Quel dilemme pose ce Spider-Verse ? Puisqu’en sauvant des gens, Miles détruit des univers entiers, la Spider-société propose de neutraliser Miles. Peter bis Parker essaye même de démontrer à Miles que les tragédies sont parfois à l’origine d’autres bonnes choses afin qu’il accepte de se neutraliser lui-même.
Miles va-t-il accepter ?
Quand on voit à quel point cette saga n’arrive pas à assumer ses instants tragiques, il parait déjà écrit par avance que Miles refusera le sacrifice de son père MAIS tout en empêchant la chute des univers que cela devrait logiquement occasionner. On est en pleine logique d’ « en même temps » made in USA. Il ne peut pas y avoir d’obstacle posé à l’individu. Il y a forcément une solution sans contrainte. Or ce Spider-Verse finit sur Gwen qui constate qu’elle est parvenue presque malgré elle à changer le destin de son père, induisant par-là l’idée que Miles a sûrement raison d’être dans le déni par rapport à la rude réalité posée par Miguel. Il existe une troisième voie : une voie sans contrainte où l’individu réécrit le réel selon ses propres besoins.


Partant de là, un seul bilan semble s’imposer après ces deux épisodes : la singularité de ce Spider-Man là, c’est qu’il a décidé d’abandonner la seule singularité qui l’identifiait en tant que Spider-Man, c’est-à-dire la gestion de la conséquence de ses actes. Le fameux : « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. »
Car – on l’oublie trop souvent – mais l’une des singularités de Peter Parker, c’est que c’est un prolo. Le gars vit chez son oncle et sa tante dans une suburb peuplée par les classes populaires. Il dépend du peu de thunes que lui octroie le patron du Daily Bugle. Il est souvent fauché. Et même en tant que super-héros, il doit repriser lui-même son costume car il est souvent dans la dèche.
Forcément, quand on est un prolo qui vit dans une société libérale, la tentation peut être grande d’utiliser sa compétence hors du commun pour gruger le système et essayer de se faciliter la vie. Seulement c’est justement-là tout le message de morale libérale de Spider-Man : la société ne reposant que sur la somme des actions individuelles, alors forcément, quand on a de grandes compétences, on doit savoir en faire usage avec un esprit de responsabilité.


Ce Spider-Man 2023 là et son Spider-Verse sont à des lieues de telles préoccupations. Miles n’est pas un prolo. Ses parents le disent d’ailleurs ouvertement dans le film : son père était autrefois entrepreneur, il est depuis officier de police, et précise que sa femmes et lui sont propriétaires. Dit autrement, Miles est issu de la petite bourgeoisie. Est-il préoccupé par la responsabilité de ses actions ? Non. Il est surtout préoccupé par une chose : savoir « qui il est ». Ce Spider-Verse est un Spider-Man qui s’est totalement déconnecté du libéralisme classique qui animait les films et comics d’origine pour transiter vers les préoccupations libérales libertaires qui animent aujourd’hui les Etats-Unis : recherche d’identité, valorisation de la cohabitation pacifique des communautés, affichage dans une quête de nouvelle paix civile des minorités visibles, et surtout jouissance sans entrave pour tous afin de faire en sorte qu’en bout de course, les structures sociales fondamentales – le capitalisme et le libéralisme – ne soient pas remises en causes…
Peut-on imaginer un seul instant que ce Miles-là sera capable, dans un dernier épisode, d’accomplir cet acte de sacrifice personnel indispensable à la survie de plusieurs univers ? Cet acte auquel l’invite le très méchant Miguel Magneto ? Personnellement, ça me surprendrait grandement. Quand je vois que ce film peut déjà se permettre de briser le canevas sur l’identité prolétarienne de Peter Parker, je ne vois pas ce qui l’empêcherait derrière de briser tout son univers pour en faire un héros lambda ; un héros libéral-libertaire interchangeable avec n’importe quel autre. Un héros dans le déni du réel au profit de l’affirmation de son être et de ses désirs…


Alors oui, au bout du compte, ce qui singularise fondamentalement Miles Morales ce n’est rien d’autre qu’un ravalement de façade esthétique, rien de plus. Dans le fond, les marqueurs Spider-Man ont été passés à la trappe au profit d’autres enjeux superficiels du moment. Tant pis pour le canevas. Le sauvera qui pourra…


Or ce qui me désole dans toute cette histoire c’est qu’au bout du compte, ce Spider-Man : Across the Spider-Verse est un petit peu à l’image de son Miles Morales. Il est beau, cool, stylé, généreux et pour le moins sympathique. Seulement voilà, à côté de ça, cela ne l’empêche pas d’être superficiel, bavard et de s’agiter beaucoup pour ne surtout pas à avoir à se confronter à son propre vide existentiel et surtout sa propre réalité matérielle.


Alors après avoir dit tout ça, je ne vais pas non plus cracher dans la soupe. De nos jours, savoir être beau, cool, stylé, généreux et pour le moins sympathique, c’est plus qu’appréciable tant ces qualités ont tendance à devenir rares.
Cependant, du moins en ce qui me concerne, la rareté de ces qualités ne m’amènent pas à considérer qu’elles peuvent suffire à elles-seules pour m’emmener au septième ciel, qu’il soit de cet univers ou d’un autre.
A partir du moment où le cinéma dispose, au-delà de ses dimensions esthétiques et rythmiques, d’autres strates d’expression tels que le propos ou la vision, je vivrais toujours comme un manque le fait que, quand je me fais une toile, je constate que celle-ci ne sache au final se lire qu’en deux seules dimensions.

lhomme-grenouille
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le 16 juil. 2023

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