Peut-on réellement parler de suite ? Le personnage féminin est à nouveau présent... et c'est tout. Cela dit, qu'importe si le spectacle avait été à nouveau au rendez-vous : il est peu dire qu'on en est très, très, très loin. Pour être honnête, je n'ai d'ailleurs pas souvenir de m'être autant ennuyé devant un film d'action qu'ici. Je ne peux même pas dire que cela soit mal fait, mais entre montage épuisant, musique assommante, dialogues consternants et impression de déjà déjà déjà vu quasiment à chaque seconde, difficile de se montrer un tant soit peu indulgent, ces 120 minutes paraissant en faire deux fois plus, d'autant qu'on a pas gagné au change en troquant le bus pour le bateau, le concept surexcitant du premier étant remplacé par une banale intrigue de série B à base de vengeance, où même le méchant finit par devenir terriblement caricatural et grotesque au fil des minutes.
Bon, il y a quelques traits d'humour (et encore), Sandra Bullock est belle, mais on n'avait pas besoin de ça pour le savoir, et
l'arrivée du bateau en ville
reste un moment de bravoure vaguement sympa, même s'il paraît en définitive bien long, voire un peu pénible... Bref, aucun suspense, une intrigue proche du zéro et un second volet faisant honte à son prédécesseur : une véritable punition.
