Premier long de Chloe Mazlo, Sous le ciel d’Alice est une petite réussite aussi bien esthétique, que de fond. Alors parlons de cet objet inhabituel…
Dans les années 50, Alice quitte sa Suisse natale et rejoint le Liban. Elle y tombe amoureuse d’un astrophysicien et commence alors une vie de bonheur… jusqu »à ce que la guerre éclate…
Réalisé par une franco-libanaise, Sous le ciel d’Alice est un film qui montr les ravages de la guerre… sur une famille. C’est donc à un niveau intime qu’agit ce film de guerre, montrant une famille soudée, qui va soudain éclater. Mais pas violemment, plutôt lentement, insideusement. Chacun aura ses aspirations pendant cette guerre et çela va rejaillir sur leurs vies, les éloignant les uns des autres. Forcément, tout cela reste bien triste et il n’y a que peu de place pour l’espoir. Et pourtant…
Et pourtant le film refuse de traiter tout cela avec tristesse, préférant jouer des petites joies. Et se servir du tout de façon esthétique. Ainsi, on sent de subtils changements dans la mise en scéne, offrant par ailleurs de forts jolis tableaux tout au long du film. Parfois grâce à un sens de la disposition, et des décors, assez théatraux. Les comédiens, tous excellents, jouent ausis bien sur dans le succés d’un film qui, finalement, ne souffre que d’une certaine répétitivité par moment.