Peut-être suis-je blasé, ou peut-être que ce Sherlock 1.5 qui ne se contente que de reprendre la recette du premier en ne la changeant pas pour remplir le contrat du blockbuster avec fainéantise, gaudriole et explosions est un peu chiant. Déjà qu'on fait de Sherlock une sorte de Tony Stark du XIXe siècle, si en plus on le fait avec tiédeur... Ce n'est pas mauvais, non, c'est juste classique, efficace, sans surprises. La scène de l'opéra et le face-à-face final sont plaisants et s'imposent comme des fulgurances dans un océan de scènes convenues qui ne font que suivre les traces du premier sans rien y ajouter. Au moins on y enlève rien non plus me direz-vous, mais est-ce que ça suffit ? Non, je ne crois pas.