Quand Taken s'endort sur Jason bourne en glissant sur du mais transgénique...
En résulte un problème de tailles qui très vite parasite le film. En effet, on regarde ce dernier en luttant contre l'irrémédiable envie de dormir. Oui c'est affreux, mais même avec la meilleure volonté du monde rien n'y fera. J'aime pourtant Liam Neeson, mais même son charisme naturel ne fait rien ici. La magie n'est pas là et l'on subit le film. Deux détails en particulier l'achèvent : le scénario et le réalisation. Commençons par le scénario. Sans identité, met une mythologie en place et un univers d'espions et de tueurs à gages. La base est là pour tenir le spectateur en haleine. Mais très vite on ne peut que se rendre à l'évidence. Ce film en lui-même n'est qu'une ébauche de scénario. Un patchwork de tout ce qui a déjà été fait avec ici des personnages ne dépassant jamais le stade du stéréotype, Liam Neeson en tête suivi de près par Diane Kruger dont le personnage est transparent au dernier degré. Dans le dernier tiers du film, le scénariste donne l'impression de se rendre compte qu'il lui reste une histoire à clôturer illico. En résulte un dernier acte ou tous les éléments s'enchaînent de la façon la plus soporifique et chaotique qui soit. Voir ce film est comme suivre la ligne blanche de l'autoroute. On connaît la fin dès les premiers mètres. Ce qui rend le voyage encore plus déprimant d'ennui.