Lorsque le film commence, un personnage vêtu d'un costume extravagant, fait irruption à une réunion d’alcooliques anonymes. Il s’agit d’Elton John (Taron Egerton) qui a entrepris une cure de désintoxication: Il se livre alors sur son addiction à l’alcool, au sexe, aux drogues et raconte son enfance dans une famille sans amour, à part celui de sa grand-mère, qui a su déceler, dès ses débuts, son goût pour la musique. Reginald Dwight (Matthew Illesley, Elton enfant) obtiendra une bourse pour suivre les cours de la prestigieuse Royal Academy of Music où il montrera très vite des talents de musicaux exceptionnels. Après quelques échecs, sa carrière démarrera lorsqu'il rencontre Bernie Taupin (Jamie Bell) qui deviendra son ami et son parolier attitré.


Avec le succès, lui qui était un garçon timide et introverti, il prend pour nom de scène celui d'Elton John et commence à s'habiller et se comporter de manière excentrique. Alors qu’Elton cache son homosexualité à sa famille et à son public, il vit cependant une liaison compliquée avec son manager John Reid (Richard Madden) qui ne voit dans cette relation que son intérêt financier. Elton, pour faire taire les critiques, en arrivera même à tenter un mariage blanc avec Renate Blauel. Après des années dissolues où il manqua de laisser la vie à plusieurs reprises, il trouvera enfin l'âme soeur en la personne de David Furnish, un réalisateur canadien rencontré en 1993. Le couple est actuellement parent de deux fils nés d’une mère porteuse.


Mon opinion sur ce film


Je n’ai jamais été fan ni des musiques ni de la voix d’Elton John dont je reconnais cependant le génie musical et les qualités de compositeur. Ayant raté la sortie de Bohemian rhapsody, sur la vie de Freddie Mercury, je ne voulais pas faire de même avec ce film.


Or, je dois saluer la performance. Ce film, imaginé en 2012 par Elton John lui-même qui ne voulait pas d’un biopic classique, a mis sept ans à se faire. C’est à mon avis une réussite totale. Le scénario (de Lee Hall, scénariste du génial Billy Elliott, auquel ce film m'a fait penser à plusieurs reprises), la mise en scène brillante, qui alterne scènes intimistes avec comédie musicale, dans un feu d’artifices de sons et de couleurs, la performance des acteurs, en particulier de Taron Egerton, qui incarne un Elton plus vrai que nature. Une réussite.

Créée

le 31 mai 2019

Critique lue 283 fois

Roland Comte

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