Qu'arrive-t-il quand un studio comme la Cannon habitué aux films d'action burnés et peu subtils s'empare de l'univers d'Hercule Poirot ? Pas grand chose de bien.
Hercule Poirot, c'est l'antithèse de leur univers et de ce qu'ils savent faire. C'est un peu comme mettre de l'huile dans de l'eau.
On se retrouve donc avec un film mal écrit et mal joué avec un message politique bien balourd.
On a en réalité des producteurs qui sont militants et qui tentent, au prix d'anachronismes, de donner une image positive d'Israël.
À côté de cela, on a un discours néocolonial effrayant, même pour l'époque (1988 quand même ...). Tous les personnages arabes sont invisibilisés ou muets. Il n'y en a pas un seul d'intéressant ou de complexe.
Il faudra alors se contenter de beaux décors, d'un rythme soutenu et d'un Dr Quinn intéressant. C'est bien maigre.