« Ça a l’air nul mais il y a The Rock alors j’y vais » devrait être reconnu comme un genre de cinéma

DISCLAIMER 1 : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique ci dessous reflète donc notre avis sur le film (attention, il se cache parfois sous une bonne couche de second degré, pas la peine de vous exciter en commentaires).


DISCLAIMER 2 : Cette critique contient potentiellement des spoilers.





Notation :



Gorille géant : +


Crocodile géant : ++


Loup géant : +++


Biceps géants : ++++



Citation :



« Nous autres les trous du cul, on doit se serrer les coudes. »



De quoi ça parle :



Une sorte de multinationale développe des produits pas joli joli à base d’hormones de croissance et d’ADN de souris. Pour être peinarde, elle la teste dans une station spatiale, là où même Thomas Pesquet n’ira pas fouiner.


Forcément, ça se passe mal, et la station se transforme en météorites, venant balancer son concentré de Géant Vert sur des zones habitées par des animaux. Trois bestioles se voient alors évoluer à vitesse grand V pour devenir respectivement un loup-écureuil volant-truc tout moche, un crocodile-porc-épic qui grimpe aux immeubles et… un gorille très grand, pote avec The Rock.


Après, c’est plus compliqué. Attention, ça fait parfois « SPLASH ».



Les points positifs :



The Rock.


The Rock avec une veste en cuir.


The Rock en t-shirt blanc moulant.


The Rock en t-shirt blanc moulant tâché de sang.


Si vous vous avez été agacé par les incohérences d’Interstellar, vous serez ravis de voir enfin un blockbuster américain qui propose une histoire parfaitement crédible du point de vue scientifique.


Comme dans Ready Player One, le spectateur peut s’amuser à repérer toutes les références / emprunts à Jurassic Park, la Planète des Singes, King Kong, Godzilla, Le Pacte des Loups, Pacific Rim ou encore Camping.


Le film peut également rappeler par certains aspects Doux, dur et dingue. Pour ceux qui ne regardaient pas la Cinq pendant les années 80, il s’agit d’un film qui nous narre la bromance entre Clint Eastwood et un orang-outan. Comme quoi, le chemin jusqu’aux Oscars aura été long et semé d’embuches.


Jeffrey Dean Morgan en totale roue libre. À côté, sa performance de The Walking Dead, c’est du Louis Garrel.


Ce film contient probablement les punchlines les plus génialement nulles entendues dans un blockbuster américain en 2018. Par exemple : « Quand la science chie dans son lit, je suis le gars qu’on appelle pour changer les draps ».


Si vous avez déjà inventé des histoires que vous mettiez en scène avec des jouets quand vous aviez 8 ans, vous êtes probablement l’auteur du scénario de ce film sans le savoir.



Les points négatifs :



Seul le singe est torse nu.


La veine saillante sur le crâne de The Rock est probablement le deuxième meilleur acteur du film.


The Rock oublie malheureusement les fondamentaux du catch lors de certaines scènes où il oublie de « vendre » la blessure par balles qu’il a subi.


Vous ne verrez plus de la même façon les rats qui font scritch scritch dans votre local à poubelle ou dans le square en bas de chez vous.


Grosse rétrogradation pour Naomie Harris, qui après avoir joué une Moneypenny badass dans James Bond, ne sert quasiment à rien dans ce film. Même pas à préparer les shake de protéines de Dwayne.


Joe Manganiello joue mal un méchant et meurt au bout de 20 minutes, ce qui promet vachement pour le prochain Batman où il est censé interpréter le principal antagoniste.


Lorsque le film sortira en DVD, il fera l’objet de tellement de GIF qu’il sera probablement visible en intégralité sur Twitter.


Et si c’était pas un loup volant, c’était quoi ?



Le saviez-vous :



Le scénario a été écrit par une équipe de 5 personnes. On vous laisse imaginer le résultat que ça aurait pu donner si l’un de ces mecs avait dû se débrouiller seul.


Rampage est l’adaptation d’un célèbre jeu vidéo sur borne d’arcade. Tout comme Amour de Michael Haneke.



Dans quelles conditions voir ce film :



En étant complètement saoul, complètement défoncé ou complètement con. Si vous êtes les trois à la fois, vous avez de grandes chances de vivre le meilleur moment de votre existence.



Si vous avez aimé ce film, vous aimerez aussi :



Faire la liste des caractéristiques ADN que vous aimeriez utiliser pour améliorer le vôtre.


The Rock, parce qu’il faut vraiment beaucoup l’aimer pour mettre 12 euros là-dedans (nous on regrette rien).




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Larrire_Cuisine
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le 7 mai 2018

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